Beaux livres
Titre : "De marbre"
Auteur : Vincent Desailly
ISBN : 978-2-493169-01-3
Éditeur : éditions secondes
Photographies : Vincent Desailly
Texte : Salomé Kiner
Édition : Louis Canadas
Design : Charlie Janiaut
Tirages photographiques : Diamantino Labo Photo
Achevé d'imprimer en juillet 2022
Nombre de pages : 80
Façonnage : Reliure cartonnée, débord couverture de 4 mm, habillage de couverture rembordé sur carton 30/10, marquage à chaud, cahiers cousus, dos droit repincé, intérieur 10 cahiers de 8 pages, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages
Impression :
- Couverture : quadri recto, pelliculage grain pierre, vernis brillant aplat HRUV, marquage à chaud noir mat sur plat 4
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Munken Polar Rough (main 1,4) 120 g
- Gardes rapportées : Sirio Color Dark Blue 140 g
- Intérieur : imprimé sur Symbol Tatami White blanc (main 1,2) 150 g
Site de l'éditeur: https://leseditionssecondes.com/
Vincent Desailly – De Marbre – Éditions Secondes
Vincent Desailly – De Marbre – Le photographe Vincent Desailly a passé trois années au sein de l’Opéra Garnier de Paris, dans les couloirs et les coulisses. Il a photographié le bâtiment, ses détails, des danseurs et des ballets en pleine action, et a fait le portrait de trois artistes : Letizia Galloni, sujet, Marion Gautier de Charnacé, quadrille, et Hannah O’Neill, Première danseuse. La romancière Salomé Kiner a créée pour l’occasion une nouvelle originale : L’entracte Opéra. Publié par les Éditions Secondes, le beau livre est une reliure cartonnée grand format à la française de 80 pages, imprimé en offset HR-UV, trame fine, en quadrichromie sur papier Symbol Tatami White 150 g/m². La couverture est habillée d’un papier Munken Polar Rough, contrecollé et rembordé avec débord de 4 mm, imprimé en quadrichromie, pelliculée grain de pierre et vernis brillant aplat HR-UV. Le titre « De Marbre » est marqué à chaud noir mat sur le quatrième de couverture.
Sincèrement, les seuls marbres qui m’intéressaient, c’était ceux que posait la styliste ongulaire sur mes extensions en résine. J’y allais entre deux services, de toute façon en travaillant dans la restauration je n’avais pas le temps de rentrer chez moi. Je m’installais dans le fauteuil massant, elle me tendait le nuancier, je voulais changer de modèle, j’égrenais l’éventail entre mes doigts – les pochoirs, les nudes, les pailletés, les 3D. J’hésitais, j’hésitais vraiment, mais je finissais toujours par lui désigner les marbrés : c’était ceux que les clients complimentaient le plus souvent, et qui dit compliment dit pourboire. Ca leur évoquait l’Opéra, comme si j’avais fait un effort pour ressembler au paysage.
Salomé Kiner, extrait de « L’entracte Opéra »