Beaux livres

Titre : "Valgaudemar - Un monde à part"

Auteur : Fred Lafont-Féraud

ISBN : 978-2-9561276-4-2

Éditeur : autoédition

Photographies : Fred Lafont-Féraud

Maquette, mise en page, textes, graphisme : Omnis (05200 Embrun)

Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en Novembre 2021

Nombre de pages : 240

Façonnage : format 24 x 22 cm à l'italienne, habillage de couverture rembordé sur carton 24/10, intérieur 20 x 12 pages, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile tête et pied

Impression :
- Couverture :
quadri recto, pelliculage mat anti-rayures + vernis U.V sélectif brillant recto
- Intérieur : quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur couché moderne demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : offset couleur 170 g
- Intérieur : imprimé sur couché moderne demi-mat 170 g

Valgaudemar Un monde à part – Fred Lafont-Féraud

Valgaudemar, Un monde à part, Fred Lafont-Féraud, autoédition, intérieur

Valgaudemar, Un monde à part, Fred Lafont-Féraud, autoédition, intérieur

Valgaudemar Un monde à part est un beau livre du photographe Fred Lafont-Féraud sur la vallée de Valgaudemar, au centre du massif des Écrins dans les Alpes, entre le sommet des Bans et la vallée du Drac. Parcourue par la Séveraisse, rivière prenant son origine dans les glaciers, la vallée a pris le nom d’un roi Burgonde du VIe siècle, Godemar, qui se serait retiré dans la vallée. L’auteur nous fait visiter la vallée, à la fois d’amont en aval, et de ses origines glaciaires jusqu’à aujourd’hui, présentant histoire, lacs, villages et hommes. L’ouvrage est une reliure cartonnée au format à l’italienne de 240 pages et  à la couverture au pelliculage mat et U.V sélectif brillant. L’ensemble est imprimé en offset HR-UV, en quadrichromie, sur couché moderne demi-mat.

 

En arrivant à la Chapelle-en-Valgaudemar, j’éprouvais une impression de dépaysement presque aussi violent que si j’avais débarqué au Tibet. Dans cette vallée, tout était nouveau pour moi, la nature comme les hommes. …
Ici, la nature âpre et sauvage était demeurée presque vierge et les hommes semblaient vivre dans un autre siècle. Les sommets aux crètes arrondies, semblables à des châteaux en ruines, s’abattaient en sombres parois démantelées sur des pierriers immenses et d’arides alpages d’herbes rêches. Seuls quelques couloirs de neige sale et de maigres glaciers couverts de rocailles venaient donner une note plus claire à ce paysage d’une beauté austère.

« Terre du bout du monde… » – Lionel Terray, Les Conquérants de l’inutile (1961), extrait du livre page 6