Beaux livres

Titre : "Tôt un dimanche matin - Journal de Montréal"

Auteur :  Julien Coquentin

ISBN : 9782954053028

Éditeur : éditions lamaindonne

Photogravure : Cédric Cailhol

Nombre de pages : 112

Tirage : 600

Façonnage : habillage de couverture rembordé sur carton 24/10e, gardes début et fin, reliure cartonnée cousue dos droit repincé - tranchefile tête et pied noir

Impression :
- Couverture :
quadri recto+ pelliculage mat recto
- Intérieur :
quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Habillage de couverture :
imprimé sur couché brillant 135g
- Gardes début et fin :
imprimées sur Popset noir 170g
- Intérieur : imprimé sur couché moderne demi-mat 170g

Lien vers l’éditeur: www.lamaindonne.fr
Lien vers l'auteur: www.juliencoquentin.com

Tôt un dimanche matin – Journal de Montréal

Ce beau-livre est la quatrième édition de « Tôt un dimanche matin » du photographe Julien Coquentin, la première datant de 2013. Les photos imprimées dans ce livre sont issues d’un journal tenu quotidiennement entre avril 2010 et juin 2012 à Montréal, le « Journal de Montréal » donc. Le titre de cette série, « Tôt un dimanche matin » est emprunté à une toile peinte en 1930 par Edward Hopper.

 

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Descriptif : ce beau-livre est la quatrième édition de « Tôt un dimanche matin » du photographe Julien Coquentin, la première datant de 2013. Les photos imprimées dans ce livre sont issues d’un journal tenu quotidiennement entre avril 2010 et juin 2012 à Montréal, le « Journal de Montréal » donc. Le titre de cette série, « Tôt un dimanche matin » est emprunté à une toile peinte en 1930 par Edward Hopper.

 

Je me suis autorisé cet emprunt parce que la peinture de Hopper me touche, mais aussi parce que dimanche est un jour à mon sens particulier, un silence dans la mesure, une petite mort. Au delà d’une représentation géographique d’un espace très délimité, ce journal est en outre une fenêtre avec vue sur l’intérieur, parce qu’une photographie n’est jamais qu’un miroir. « Tôt un dimanche matin » est enfin le témoignage du caractère mouvant de la ville, car comme notre visage qui va se creuser au fil des ans, la cité se transforme, meurt et renaît. De ce mouvement des atomes, fragilités de la ville, j’ai extrait deux années. Un silence dans la mesure, là aussi une petite mort. – Julien Coquentin, dimanche 28 avril 2013.

 

 

Une telle maîtrise, un tel registre impressionnent, provoquent au-delà du vif plaisir qu’ils procurent, un vertige certain. A la façon des musiciens de son époque, le photographe Julien Coquentin absorbe admirablement tous les styles, tous les langages visuels antérieurs. A la différence de beaucoup, ces dépassements techniques ou stylistiques sont plus que l’expression d’une virtuosité. Ils débouchent sur une vision authentiquement personnelle, une subtile poésie urbaine. En regardant ces images, j’ai eu l’envie soudaine de promener, à la façon de Coquentin, mon appareil photographique tôt, un dimanche matin, dans les rues transfigurées de Montréal. – Gilles Mora, juin 2013, extrait de la préface.