Autour du monde en Porsche entre père et fils

Autour du monde en Porsche entre père et fils, Philippe Delaporte, éditions Le Monde pour Passager, intérieur livre ouvert

Quel plus beau cadeau un père peut offrir à ses fils que de les emmener à la découverte du monde dans une vieille Porsche 928 ? Un véhicule de voyage original pour renforcer les liens familiaux, c’est le choix qu’on fait Philippe et ses enfants. Après avoir rejoint l’Iran en 2011 avec son cadet Baudouin, Philippe prépare en 2016 un trajet Paris-Tokyo avec son ainé Thibault. Un plan bouleversé par Baudouin qui demande à repartir pour un tour du monde. L’héritage des enfants de Philippe, c’est l’amour du voyage et de l’autre. Le secret pour y parvenir est d’une merveilleuse simplicité : passer du temps ensemble.

A l’obtention de mon baccalauréat, mes parents m’offrirent une 4L. Cette voiture me permit de réaliser plusieurs grands voyages dont le souvenir guida ma vie personnelle et professionnelle et dont le récit fascina mes enfants dès leur plus jeune âge. Partager un jour de telles aventures avec mes fils était pour moi un rêve absolu. Jusqu’au jour où ils me proposèrent un périple commun. Impossible de refuser ! Partir, vivre l’aventure d’une vie ensemble, faire le tour de la Terre en voiture… Et plus encore, car il s’agissait de voyager avec notre Porsche de collection.
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Embarquer mes fils, que j’aime plus que tout au monde, dans un tel voyage était une énorme responsabilité ; mais j’ai partagé des moments exceptionnels à leurs côtés. Nous avons vécu des moments intenses de découvertes, de rencontres, parfois d’anxiété, mais jamais de doute. Passés les premiers jours, où il nous a fallu prendre le tempo, nous avons vécu côte à côte sans qu’il y ait le moindre désaccord, en parfaite harmonie et simplicité. Au terme de ce voyage, j’ai réalisé que nous venions de vivre quelque chose d’unique et que cette tranche de vie dépassait mes rêves, nos rêves, pour devenir notre histoire. Je suis très fier que mes fils se soient donné les moyens de réussir, ensemble, une telle épopée.
Philippe Delaporte, extrait du livre.

 

 

Hôtel, nous sommes de passage

Hôtel, nous sommes de passage, Tomas Smith, intérieur livre ouvert

Tomas Smith réalise son premier ouvrage, Hôtel, nous sommes de passage, comme une forme d’introspection, entre journal intime et carnet de bord. C’est son témoignage. Il nous révèle des fragments de mémoires, teintés de sa double culture, ses mouvements entre le Chili et la France. Ce n’est pas l’aventure, ce n’est pas épique, c’est un retour modeste à ses lieux familiers, le regard émancipé à travers son viseur.

Il nous embarque, nous tire de son appartement bordelais embrumé de nicotine vers l’écume du Pacifique. Il nous ramène d’une salle de bain humide de la huitième région vers le fond du Périgord où une 4L rouillée finit sa course. Ce sont ses aller-retours entre deux continents qui rythment sa démarche, ce sont Chloé et Javier, ses complices en chemin, puis il y a Alice ici et Antonia là-bas. Tomas saisit des visages amis pour confier son histoire, l’étrange et l’ordinaire d’un semblant de quotidien, gueules de bois dominicales et traversées d’Atacama, le mystère des corps nus qui errent dans la nuit sous une menace abstraite et latente. Il nous balade.

Photographe franco-chilien, diplômé d’un Master Recherche en Arts-Plastiques à l’Université Bordeaux Montaigne, Tomas Smith expose depuis 2010 dans des expositions collectives de la région bordelaise. La dernière est Je vous souhaite d’être follement aimé, Festival Ciné Marges, Bordeaux.

Les métiers de l’aviation – Histoire & patrimoine

Les métiers de l'aviation, histoire & patrimoine, Nouvelles éditions loubatières, intérieur livre ouvert

Les métiers de l’aviation, histoire & patrimoine, présente en trois grand temps chronologiques, le temps des pionniers et des exploits individuels (1890-1945), le temps de l’industrialisation et de la massification (1945-1980), enfin, le temps de l’informatisation et de la démocratisation mondiale (1980 à nos jours), l’histoire de l’univers professionnel de l’aviation, jeune encore, et générateur de progrès technologiques remarquables. A travers ces métiers, avec les hommes et les femmes qui les ont créés et fait évoluer, ce livre est une façon inédite de découvrir l’histoire de l’aviation.

Ce livre est le quatrième opus de la série « Histoire et patrimoine des métiers » des Nouvelle Éditions Loubatières, après les métiers du vin, du cirque et de la météo. Publié avec le concours de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, il est écrit à quatre mains par Jean-Marc Olivier, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès, Marie-Madeleine Rotelli et Sophie Rousseau, toutes les deux titulaire d’un Master 2 en Histoires et Civilisations modernes et contemporaines portant sur l’évolution du travail dans l’industrie aéronautique toulousaine entre 1960 et 1980, et Maurice Zytnicki, ingénieur en systèmes d’information, auteur d’articles sur l’histoire des techniques.  Jean-Marc Olivier concentre depuis 10 ans ses recherches sur l’histoire de l’aéronautique dans le cadre du Laboratoire Framespa (CNRS) et du labex SMS (Structuration des Mondes Sociaux). Il encadre de nombreuses thèses sur ce sujet et vient de créer un Master recherche intitulé « Histoire et patrimoine de l’aéronautique et de l’espace« . Il dirige la revue Nacelles. Passé et présent de l’aéronautique et du spatial. Maurice Zytnicki contribue à la revue Nacelles, et a organisé des journées d’études sur la CAO et les transformations des processus de conception industrielle.

Bijou(x) de Peau(x) 2017

Bijou(x) de Peau(x) 2017, catalogue d'exposition, intérieur livre ouvertL’exposition Bijou(x) de Peau(x) 2017  est le résultat d’un travail collectif et inter-sections autour du travail sur le cuir, identité de la région de Graulhet. Le projet : concevoir des parures ornementales dont le cuir constitue la matière d’œuvre privilégie. Onze équipes pluridisciplinaires ont été constituées, mêlant élèves-designers et étudiants-artisans d’art des formations « Art du bijou et du joyau » du lycée Clément de Pémille, Graulhet et de « Sciences et technologies du Design » du Lycée des Arènes, Toulouse.

Dans un deuxième temps, deux autres formations des mêmes établissements se sont à leur tour impliqués dans le projet : le BTS « Design graphique » pour le lycée des Arènes et le Baccalauréat professionnel « Photographie » pour le  lycée Clément de Pémille ; les apprentis photographes et étudiants en graphisme prenant en charge conjointement la communication visuelle de l’évènement en concevant affiche, flyer et catalogue.

L’exposition sera présentée tout l’état 2017, jusqu’au 31 août, au Cinéma Vertigo à Graulhet.

 

Pipi

Pipi, Laurent Salles, Studio Périphérique, intérieur livre ouvert

Édition artistique imprimé à 200 exemplaires numérotés, Pipi regroupe la collection photographique d’instants volés d’une jeune femme, lors de ses pauses pipi à travers ses différents voyages. Dernier né du Studio Périphérique, Pipi aurait pu constituer un attentat à la pudeur. Mais cette collection d’intimités volées et dévoilées manie le jeu des distances avec adresse : celle de ceux qui, à n’importe quel moment, sont capables de transcender l’immédiat d’une réalité ordinaire en un point de vue extraordinaire.

Créé par le fondateur du studio Périphérique, Laurent Salles, Pipi est un objet à part entière, soigneusement réalisé.L es photos sont volontairement classiques, sans effet ni retouche pour garder un côté réaliste. Il est important que le jeu de cache-cache qu’il a pu y avoir avec le sujet soit perçu. Il a d’ailleurs été parfois difficile de surprendre et de capturer les scènes, d’où l’utilisation alternée d’un reflex numérique et d’un iPhone, plus facilement dissimulable.

A l’origine fondé par Laurent Salles et José Lamali, studio Périphérique est un laboratoire d’idées parisien qui éclaire le réel à la lueur de l’irrationnel et du décalé. Les évidences du quotidien, projetées dans un espace à mi-chemin entre l’ordinaire et l’extraordinaire par un geste poétique nous questionnent alors sur notre propre regard et nos illusion. Périphérique, articulé aujourd’hui par Laurent Salles, s’intéresse particulièrement aux outils et dispositifs numériques et les détournent de leur fonctionnalité première. La plupart des projets du studio peuvent exister sous deux formes numériques, puis ensuite se cristalliser à travers l’objet d’édition.

Ritratto

Ritratto, Fausto Urru, intérieur livre ouvert
Ritratto est le fruit encore vert d’une interrogation photographique développée pendant une résidence d’artiste de Fausto Urru au sein du Lycée Léonce Vieljeux à La Rochelle, de novembre 2016 à mars 2017, avec un prolongement au Centre Intermondes en avril 2017.  Les portraits et paysages de périurbains du photographe sont pris en argentique à la chambre photographique 4×5 et développés au platine-palladium, procédé ancien de tirage photographique basé sur la photosensibilité des sels de fer, de platine et de palladium.

 

Ritratto – ce mot si rempli de sens -est ce (ou celui) qui se dérobe, peu importe au final de qui s’agit-il, de qui, si d’un espace ou d’une personne. En face de (ou dedans), il fallait de toute façon en enlever l’excès, patiemment, pour parvenir à l’essentiel – cette nudité si fragile, cette « vie silencieuse » Aux rendez-vous hebdomadaires au Lycée Vieljeux et à la Résidence de Beaulieu faisaient écho mes « Flâneries inactuelles », solitaires, sur le seuil d’un territoire en perpétuelle recomposition, et tantôt éclairé par une résurgence, un « retentissement ».
Fausto Urru, extrait du livre

 

Né en 1983 en Sardaigne, et diplômé en Sciences Politiques à l’Université de Bologne, Fausto Urru s’est ensuite plongé dans la photographie qu’il a étudié à l’École Supérieure des Arts de l’Image « Le 75 » à Bruxelles. Fausto Urru travaille depuis 2010 entre la Belgique, le Nord Pas de Calais, Niort, Lyon, Bondy et la Sardaigne, enchainant résidences d’artiste et expositions. Fausto Urru vit entre Paris et la Sardaigne.

Berlinetta ’50s – Coupés rares italiens des années cinquante

Berlinetta '50s, coupés rares italiens des années cinquante, Xavie de Nombel et Christian Descombes, Camino Verde, coffret + livreBerlinetta '50s, coupés rares italiens des années cinquante, Xavie de Nombel et Christian Descombes, Camino Verde, intérieur livre ouvert

Berlinetta ’50s, coupés rares italiens des années cinquante, est un beau livre édité par Camino Verde, hommage aux stylistes du design automobile italien. Les photographies de Xavier de Nombel viennent sublimer toute la subtilité et le caractères de ces véhicules exceptionnels, appuyées par la plume de Christian Descombes. Le beau livre existe en version française et anglaise, comprend 425 photos noir et blanc et couleur et est disponible dans une couverture rigide et jaquette sous coffret

 

De la plus populaires des Fiat à la plus exclusive des Maserati, les carrossiers italiens ont exercé leur art et leur talent sur les plates-formes les plus diverses au lendemain de la Seconde Guerre. De ce foisonnement de créativité, tant technique qu’esthétique, émergent des marques prestigieuses, Ferrari, Lancia, Maserati, Alfa Romeo qui prennent le large devant Abarth, Cisitalia, Nardi, Siata, Stanguellini… Chez les carrossiers Bertone, Ghia, Pinin Farina, Vignale, Zagato prennent le virage de la construction en série, laissant derrière eux Balbo, Boano, Farina, Moretti, Motto, tandis qu’émergent les premiers stylistes indépendants, Mario Revelli de Beaumont, Giovanni Michelotti ou Franco Scaglione…
Quatrième de couverture

 

Des circuits de Formule 1 qu’il fréquente dès son plus jeune âge aux remises des plus grands collectionneurs, Xavier de Nombel a su immortaliser tout ce que l’automobile a créé de plus exaltant. Ce passionné instinctif, fasciné par les sportive italiennes qu’il a découvertes au fil de ses reportages pour la presse spécialisée, s’est laissé guider par ses coups de coeur pour créer son propre musée de la carrosserie italienne, magnifiant les formes et les volumes qu’il livre dans ses pages.

Christian Descombes a passé vingt-cinq années à la rédaction du magazine Automobiles Classiques. Il a approché les plus belles voitures du monde, modernes et anciennes, et professe un faible assumé pour la carrosserie italienne. Il rend ici hommage aux stylistes qui ont donné au design italien la position dominante qu’il a occupée des années 1950 au tournant du XXIe siècle. Une grande famille qu’il fait revivre au fil des pages pour les lecteurs.

Lévitation

Lévitation, Ian Patrick, intérieur livre ouvert
Les photographies de Lévitation, troisième beau livre de Ian Patrick après Archaos – Cirque de caractère et Héros anonymes – D-Day Portraits, ont été prises au cours de trois étés, dans une piscine du sud de la France, souvent la nuit. A chaque photo de nu sous l’eau correspond une divinité aquatique. Ce travail en couleur ou en noir et blanc nous transporte dans un monde irréel de corps mystiques, à la fois intangibles, sensuels et désirables. Le livre est entièrement bilingue français/anglais.

Les photographies de la série Lévitation de Ian Patrick sont exposée à la Galerie Argentic à Paris, du 1er juin au 8 juillet 2017.

 

En photographiant sous l’eau, dans un silence froid, sans aucune communication verbale, une relation très particulière s’est établie entre mes modèles et moi. Les sujets deviennent des apparitions, en état d’apesanteur, ils s’apparentent à des poissons volants, saisis dans un filet aux mailles de lumière. Tous les sens sont en éveil, le temps s’arrête, dans une sorte d’extase.
Comme au cœur de la matrice maternelle, on retrouve un état de symbiose originel oublié. Dans cet univers, des centaines de bulles évoluent autour de formes ondulantes telles des perles venues du nirvana. Les silhouettes prennent alors la forme éthérée de dieux et de déesses, dans une demeure singulière où l’esprit se libère, peut-être le royaume de la transmutation, de l’avatar.
Ian Patrick, extrait de la préface.

 

Space Ipsum

Space Ipsum, by Laurent Laporte, intérieur livre ouvert

Brochure du photographe Laurent Laporte. Cette piqûre de 64 pages reliée en couture Singer au pli reproduit sa série Space Ipsum : 26 photographies noir & blanc accompagnés de textes en anglais. Space Ipsum est désigné par le graphiste et directeur artistique Pierre Vanni.

 

In 2011, the NASA has created a new online tool to generate filler text based on a database of historical space quotes.

 

Basé à Paris, le photographe Laurent Laporte a été publié dans plusieurs revues et publications en ligne, comme Somewhere Magazine, Archive Collective, Yet Magazine, C41, Selectism, Fisheye, Paper Journal, Another Something, Splash and Grab Jrnl
Il a aussi contribué à illustré plusieurs publications comme le journal Le Monde, One Year for Paris 2017, Kennedy Magazine

Los Últimos Masoveros

Los Últimos Masoveros, Angel Herranz, intérieur livre ouvert

 

Ce beau livre est le fruit du travail photographique effectué entre 2008 et 2011  par Angel Herranz auprès des « derniers masoveros », mot que l’on peut traduire en français par fermier, ou petit exploitant agricole. L’artiste vit actuellement à Paris et est membre de l’association des photographes parisiens. Los Últimos Masoveros est le premier livre auto-édité de Angel Herranz. Réalisé en espagnol avec une traduction française, l’ouvrage a la particularité d’avoir été imprimé à la fois en numérique (couverture) et en offset HR-UV (le reste du livre).

 

Le terme masovero (du catalan « masover ») fait référence aux agriculteurs et éleveurs habitant una masia dont ils ne sont pas propriétaires, mais exploitants, et qui cultivent les terres adjacentes au domaine en échange d’une rétribution ou d’une partie du bénéfice résultant de cette activité… Les masias se caractérisent par des constructions établies en marge des villages. La rudesse d’une vie isolée, associée à un travail ingrat ne laissant pas de répit, est une des raisons pour lesquelles ce métier est pratiquement voué à l’extinction…
Tout cela : masias, paysages et habitants, ont constitué la source principale d’inspiration de ce projet. Un hommage qui présente un style de vie en déclin mais encore latent, un fragment de notre histoire commune que l’on ne veut pas voir sombrer dans l’oubli, un métier qui, même s’il ne perdure pas, continue de vivre au travers des pages de ce livre.
– Clara Martin Grau, gestion culturelle et commissariat d’exposition ; extrait du texte d’introduction