Beaux livres
Titre : "Solitudes"
Auteur : Thomas Marty
ISBN : 978-2-9575077-0-2
Éditeur : auto-édition
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en novembre 2020
Nombre de pages : 112
Façonnage : format 30 x 24 cm à l'italienne, habillage de couverture rembordé sur carton 24/10, intérieur, 7 cahiers de 16 pages, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile tête et pied
Impression :
- Couverture : quadri recto, impression numérique, pelliculage mat recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur couché demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : offset blanc 170 g
- Intérieur : imprimé sur couché moderne demi-mat 170 g
Page KissKissBankBank du livre: https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/solitudes-le-livre-photographique-de-thomas-marty
Solitudes de Thomas Marty
Passionné de photojournalisme et voyageur aux quatre coins du monde dès que cela lui est possible, Thomas Marty a tiré un enseignement de ses nombreux voyages : la solitude est partout. Ce beau livre, Solitudes, est le résultat et la représentation de ce constat durant dix ans de voyages : 100 photos réalisées dans une trentaine de pays, de l’Inde à la Birmanie, de l’Iran au Chili, de la Namibie à la France sur toutes ces solitudes, qu’elles soient choisies ou subies, solitudes des hommes ou solitudes des lieux. Auto-financé et auto-édité suite à une campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank, l’ouvrage est une reliure cartonnée de 112 pages au format à l’italienne. Il est mprimé en offset HR-UV en quadrichromie sur couché moderne demi-mat, la couverture étant elle imprimée en numérique. Le beau livre photo est en vente sur la plateforme Achevé d’Imprimer.
Il y a dans nos races jacassières des individus qui accepteraient avec moins de répugnance le supplice suprême, s’il leur était permis de faire du haut de l’échafaud une copieuse harangue, sans craindre que les tambours de Santerre ne leur coupassent intempestivement la parole.
Je ne les plains pas, parce que je devine que leurs effusions oratoires leur procurent des voluptés égales à celles que d’autres tirent du silence et du recueillement ; mais je les méprise.
Je désire surtout que mon maudit gazetier me laisse m’amuser à ma guise. « Vous n’éprouvez donc jamais, me dit-il, avec un ton de nez très apostolique, – le besoin de partager vos jouissances ? » Voyez-vous le subtil envieux ! Il sait que je dédaigne les siennes, et il vient s’insinuer dans les miennes, le hideux trouble-fête !
» Ce grand malheur de ne pouvoir être seul !….. » dit quelque par La Bruyère, comme pour faire honte à tous ceux qui courent s’oublier dans la foule, craignant sans doute de ne pouvoir se supporter eux-mêmes.
Charles Baudelaine, Le Spleen de Paris, 1869 – Extrait du livre