Beaux livres
Titre : "Rêveries Bocaliques"
Auteurs : Nathalie Perakis-Valat & Jean Orizet
ISBN : 978-2-909478-73-9
Éditeur : Éditions Odyssée
Photographies : Nathalie Perakis-Valat
Textes : Jean Orizet
Préface : Jean Loh
Postface : Clarisse Béraud
Direction éditoriale : Gilles Cargueray & Camille Gallet
Direction technique : Alain Escourbiac
Direction artistique & design graphique : Groupe 387 - Liana Koris & Lou Rainaldo
Photogravure : Christophe Boënnec - Escourbiac l'imprimeur
Relecture : Catherine Guichardon
Achevé d'imprimer en mai 2024
Nombre de pages : 96
Format : 20 x 26 cm à la française
Impression :
- Couverture : quadri recto/verso, embossage d'une cuvette
- étiquette cuvette : quadri recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Constellation Snox E21 Silk 350 g
- Intérieur : imprimé sur Arena Extra-White Rough 140 g
Façonnage : dos carré cousu
Site de l'éditeur: https://www.editionsodyssee.com/
Rêveries Bocaliques – Nathalie Perakis-Valat & Jean Orizet – Odyssée
Rêveries Bocaliques – Nathalie Perakis-Valat & Jean Orizet – Odyssée – Les Rêveries Bocaliques unissent le travail expérimental et artistique sur les fleurs et le bocal de la photographe Nathalie Perakis-Valat, enfermée dans sa propriété familiale pendant la Covid, et les mots du poète Jean Orizet accompagnant chaque création de l’artiste. Inspirés entre autre par Baudelaire (« le flacon »), les herbiers et les Jardins de lettrés chinois, les deux artistes proposent aux lecteurs une sorte de poème symphonique fait d’images et de mots, mise en forme de façon contemporaine par le jeune studio de design Groupe 387. Le livre se termine avec un entretien entre Nathalie Perakis-Valat et la fleuriste Clarisse Béraud, Maison Vertumne. Édité par Odyssée, l’ouvrage est une reliure souple de 96 pages au format à la française, imprimée en quadrichromie, offset HR-UV, sur papier Arena Extra-White Rough 140 g/m² – la couverture est ellle imprimée sur un papier Constellation Snow Silk de 350 g/m².
Il y a deux choses qui frappent de prime abord dans les fleurs de Nathalie, avant tout ce sont des visions renversées du monde, elles semblent nous inviter à regarder les dessous des fleurs, et non comme d’habitude quand nous regardons les fleurs « de haut », avec condescendance. Si nous les regardons en contreplongée, il y a comme une élevation, comme si ce sont des fleurs sacrées. En second lieu, elles ne sont pas seules en tant que fleurs, per se, elles sont fleurs parce qu’il y a la présence du pot. Les fleurs deviennent des « reliques ». Le pot devient encensoir, de là peuvent s’élever ces « forts parfums » dont parle Baudelaire, l’âme vive qui jaillit.
– Jean Loh, une réflexion sur le projet photographique de Nathalie Perakis-Valat, extrait de la préface