Regards sur la Baie de Jean Michel

Le photographe Jean Michel expose avec ce magnifique ouvrage une soixantaine de Regards sur la Baie du Mont-Saint-Michel. Même si le Mont-Saint-Michel ou l’Îlot de Tombelaine apparaissent sur une majorité des images, la démarche photographique de l’auteur était surtout de faire découvrir la Baie elle-même, en concentrant son regard sur les ciels et les sols. Les images sont ainsi capturées depuis les villages de Saint-Léonard, Champeaux, La Roche Torin et depuis les terrasses du Mont, dessinant une symphonie colorée entre lumière et nuages. La photographe belge An-Marie Pirard vient ajouter vingt textes poétiques au travail de son confrère. Le beau livre à la reliure cartonnée et au grand format de 38 x 29 cm à l’italienne est imprimé en quadrichromie offset HR-UV sur le papier bouffant à la finition mate Symbol Tatami White de Fedrigoni.

Ouvrir ce livre, c’est comme parcourir un autre monde avec de belles multiplicité, mais également tellement de similitudes. Les images sont émouvantes par les nuances tendres, chatoyantes, subtiles et raffinées et offrent un grand éventail d’impression.
La luminosité, tantôt rayonnante, tantôt voilée, accompagne le maquillage de charme et d’harmonie de cette beauté préservée et naturelle qu’est la Baie du Mont-Saint-Michel, présentée ici dans sa sobriété pure.
Chaque photo est une expression, un caractère, un visage de l’entourage du célèbre Mont qui domine ces décors remarquables, éloquents et tellement vivants.
Le photographe a su capter toute la sensibilité et la simplicité de ces endroits uniques et incomparables faisant partie de cette Baie mondialement célèbre.
Il en fait ressortir l’âme pure, essentielle et profonde, ainsi que les côtés particuliers de chacun. Ses photos sont vraies, sincères, remplies de l’authenticité ancestrale d’une nature préservée. Il faut contempler ces moments magiques qui ont un côté parfois abstrait, linéaire, surréaliste, mais qui parlent de la grandeur sobre de la nature.
Un dialogue d’espace, d’eau, de ciels, d’oiseaux, de lumière et de liberté devant l’immensité.
Un poème de beauté étonnante, de prises de vues habilement saisies au moment propice.
Un peu de rêve, un dialogue sensible avec ces images qui entraînent vers un voyage intérieur.

Quatrième de couverture