Catalogues expos
Titre : "Peinture froide prend feu"
Artiste : Pascale Rémita
ISBN : 978-2-900840-12-2
Éditeur : éditions Imogène
Direction éditoriale : Nathalie Mayevski
Direction artistique : Delphine Delastre
Textes : Pierre Gicquel, Judicaël Lavrador, Camille Paulhan, Eric Suchère
Traduction : Simon Pleasance
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en septembre 2021
Nombre de pages : 160
Façonnage : format 20 x 28 cm à la française, couverture 4 pages avec 2 rabats dépassants de 15 cm, intérieur en 10 cahiers de 16 pages, dos carré cousu, rainage et pliage des rabats
Impression :
- Couverture : quadri recto, pelliculage mat anti-rayure recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Munken Polar 300 g
- Intérieur : imprimé sur Munken Polar 150 g
Site de l'éditeur: https://www.editionsimogene.com/
Peinture froide prend feu – Monographie de Pascale Rémita
Peinture froide prend feu est une monographie consacrée à l’artiste peintre Pascale Rémita à l’occasion de l’exposition « De la nature des choses » qui a eu lieu du 28 janvier au 11 avril 2021 au Carré / Centre d’Art Contemporain d’intérêt National à Château-Gontier-sur-Mayenne. Le titre reprend celui d’un texte écrit par le poète écrivain et critique d’art Pierre Gicquel (1954-2018) pour l’artiste en 2017. L’œuvre picturale de Pascale Rémita exposée ici est caractéristique : huiles sur toile, fusain sur panneaux de peuplier ou vidéo, entre paysage et surface, figuratif et abstrait, toujours en exploration de la matière et des textures. L’ouvrage édité par les éditions Imogène est complété par des textes critiques du regretté Pierre Gicquel, de Judicaël Lavrador, Camille Paulhan et Eric Suchère. Le beau livre est une reliure souple avec une couverture à rabats dépassants, au format à la française de 160 pages imprimées en offset HR-UV en quadrichromie sur papier Munken Polar d’Arctic Paper.
La peinture de Pascale Rémita est le résultat et le lieu de ces frottements entre différents états de l’image. Et quand ça frotte, ça fait des petites étincelles, des zones où le visible est altéré et aberrant, où surgissent, dans le cadre des couleurs, des tracés, des couches, des textures qui n’ont plus rien de réalistes, qui figurent et défigurent, glissent vers les marges du visible, sont remués, secoués, mélangés, émulsionnés.
Judicaël Lavrador, extrait du texte « En traînant », page 16