Beaux livres

Titre : "Olivier Carré, Peintre et Sculpteur 1954-1994"

Auteur : Collectif

Éditeur : Quasar 54

Crédits photos : Archives d'Olivier Carré, Odile Carré, Raoul Gilibert, Raphaële Kriegel, Jean-Luc Mabit

Conception graphique : Studio Boyé-Carré

Nombre de pages : 192

Façonnage : format carré 30 x 30 cm, habillage plein papier contrecollé rembordé sur carton 30/10, marquage à chaud, intérieur 16 cahiers de 12 pages cousues, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée, dos droit repincé, signet tissé et tranchefile

Impression :
- Couverture :
quadri recto + pelliculage mat anti-rayure, marquage à chaud 1 couleur plat 1 et dos
- Intérieur : quadri recto/verso + trame 240

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur couché demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : Sirio Anthracite 170 f
- Intérieur : imprimé sur Symbol Tatami blanc 170 g

Olivier Carré, Peintre et Sculpteur 1954-1994

Olivier Carré, Peintre et Sculpteur, 1954-1994, Association Quasar 54, intérieur Olivier Carré, Peintre et Sculpteur, 1954-1994, Association Quasar 54, intérieur

Olivier Carré, Peintre et Sculpteur, 1954-1994, Association Quasar 54, intérieur

Ce beau livre d’art est la première monographie consacrée à Olivier Carré, peintre et sculpteur 1954-1994. Il regroupe une centaine d’œuvres, peintures, sculptures et dessins de presse de l’artiste dans 192 âges imprimées en quadrichromie en offset HR-UV trame fine 240 sur papier bouffant Symbol Tatami  170 g/m² de Fedrigoni. L’ouvrage est au format carré 30 x 30 cm, le titre est marqué à chaud en rouge sur la première de couverture et le dos. Un signet tissé fait office de marque page. Le livre d’art est édité par l’association nantaise Quasar 54 dont l’objet est la promotion d’œuvres et d’artistes.

 

Le monde pour galerie, avec ses têtes minérales sculptées dans le béton, semées sur les deux rives de l’Atlantique, et scellées jusqu’aux quais de la Seine.

Une vie comme peinture, pour dire sans faiblir la comédie humaine, le corps des femmes et l’âme des amis, pour chanter les formes et pour diluer les rêves. Une vie en peinture, pour toujours rester droit et ne jamais plus baisser les yeux. Une vie de peinture, de révolte et de lumière, dans un bras-de-fer permanent avec le réel.

Il s’appelait Olivier Carré et il avait quarante ans quand il nous a légué tout ce qui est rassemblé ici pour la première fois. Comme des coquillages qui apparaissent à marée basse, voici quelques images d’un travail dont on ne connaît pas vraiment les limites – celles d’un artiste dont on ne reconnaît pas encore la dimension incisive et singulière.

Sans autre filtre que la fidélité, ces pages dévoilent un parcours dont les arcanes ne relèvent pas du prêt-à-penser. Nous n’avons pas toutes les clés pour comprendre ce quart de siècle d’affrontements avec le papier, la toile ou le béton, mais les codes secrets sont là, lisibles par ceux qui veulent y découvrir la vision lucide d’une fin de siècle vibrante et tourmentée.

Quatrième de couverture