Obsolescence programmée ?

Dans cette pérégrination maîtrisée au cœur du paysage, Arnaud Vareille interroge la disparition de l’image. Le stade ultime avant l’abstraction. Le moment où l’impression le dispute à l’information, pour ne retenir que la quintessence du moment et du lieu. Ellipse et procédé, la technique d’Arnaud Vareille interroge tout autant l’effacement de l’image que celui du paysage réel.

Descriptif : dans cette pérégrination maîtrisée au cœur du paysage, Arnaud Vareille interroge la disparition de l’image. Le stade ultime avant l’abstraction. Le moment où l’impression le dispute à l’information, pour ne retenir que la quintessence du moment et du lieu. Ellipse et procédé, la technique d’Arnaud Vareille interroge tout autant l’effacement de l’image que celui du paysage réel. Les formes et surtout les couleurs qui composent chacune de ces photographies agissent comme une pixellisation de la vision, comme la volatilisation d’une collection d’impressions vivaces et qui pourtant s’estompent. L’altération d’une mémoire, l’accommodation d’un regard voulant tout embrasser, tout conserver.

L’ouvrage présente 21 photographies d’Arnaud Vareille, reproduites en double page. Les textes sont en français et en anglais.

Né en 1964 à Agen, Arnaud Vareille apprend le métier de photographe sur le terrain à partir de 1982 grâce à des artistes comme Anders Petersen, Mike Yavel ou Sarah Moon. Il débute en parallèle sa carrière de reporter-photographe indépendant, ses recherches personnelles sur le graphisme et la composition, et en 1986 la réalisation vidéo. Il s’expatrie en Arabie Saoudite où il crée de toutes pièces un département visuel au sein du ministère saoudien de la Protection de la nature. De retour en France au début des années 90, Arnaud Vareille va combiner films vidéo de commande, opérations de télévision d’entreprises, spots de publicité, films institutionnels, production de concerts privés pour la FNAC, la production d’avants premières pour l’agence Personality, tout en voyageant pour photographier la nature, et plus spécifiquement les déserts. Il fonde en 2000, avec Jean-Michel Eberlé, la société Ridgway Organisation spécialisée dans la production d’évènements, et en 2013 le Studio Ridgway, plateau tout entier consacré à la production d’images pour des projets photographiques de grande qualité. Aujourd’hui, il partage son temps entre la production et la direction artistique des opérations de Ridgway Organisation, tout en exerçant comme photographe pour des projets choisis pour leur qualité, leur engagement social ou en faveur de l’environnement.