Beaux livres
Titre : "Migrations"
Auteur : Francesca Di Bonito
ISBN : 9782956953500
Éditeur : Witch Éditions, Mémoires Funambules
Textes : Didier Mandart, Hans Limon
Entretien : Yvonne De Rosa
Montage de la vidéo : Stéphane Mondoloni
Nombre de pages : 80
Façonnage : format 23 x 32 cm à la française, habillage de couverture rembordé sur carton 24/10, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, intérieur 4 cahiers de 16 pages, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile Politi
Impression :
- Couverture : quadri recto + pelliculage mat grainé recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur couché demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : Sirio Color 170 g
- Intérieur : imprimé sur offset blanc Lys Galilée 140 g
Site de l'éditeur: http://witch-memoiresfunambules.com/
Migrations par Francesca Di Bonita
Migrations est un projet ambitieux et multimédia de la photographe et plasticienne Francesca Di Bonita, une forme originale de photoreportage artistique questionnant les relations entre corps biologique et corps social politique. L’artiste utilise photographies, assemblages et compositions visuels, reliques et vidéo afin d’étudier l’ensemble des phénomènes de déplacement et de transformation de vivants, positionnant le phénomène des migrations comme un flux cyclique inéluctable de la vie. Le beau livre est édité par Witch, Mémoires Funambules, maison d’édition privilégiant « l’art-enquête ». Les 80 pages de l’ouvrage sont imprimées en quadrichromie sur un papier offset Lys Galilée de très haut niveau de blancheur. Un pelliculage mat grainé réalisé sur la couverture apporte un visuel et un toucher très particulier à l’objet.
Oui, Migrations naît des reliquaires. Il s’agit d’un projet visuel et plastique sur les flux cycliques qui habitent les corps biologiques et sociaux. Une expérience qui étudie les migrations comme condition de l’existence et forme d’évolution du vivant en quête de nouvelles fonctionnalités mieux ancrées dans un monde en recomposition permanente. L’existant se confronte aux cycles inéluctables de la vie, mais aussi aux flux internationaux motivés par des impératifs socio-politiques.
La production photographique de Migrations, installée de façon éphémère et protéiforme, est une écriture onirique des diverses natures du vivant et de ses passages. Les formes plastiques du projet s’affichent, elles, comme des objets mémoriaux renvoyant aux mouvements humains forcés : l’hommage des reliquaires (Reliques actuelles) et les témoignages en voix off devant la mer de Lampedusa (dans la vidéo Lampedusa, ma(d)re mia) se réfèrent à une actualité géopolitique
Francesca Di Bonita, extrait de l’entretien avec Yvonne de Rosa, page 13
La photographie c’est re-garder l’étincelle d’éternité enfouie dans l’actualité
Maud Fée – Éditions Witch, Mémoires Funambules
(Quatrième de couverture)