L’Impératrice de la nuit – Per Spook Haute Couture

L’Impératrice de la nuit – Per Spook Haute Couture. Madame Hélène Martini a régné sur les théâtres et cabarets parisiens pendant plus de trois décennies, dirigeant notamment les Folies Bergères. Dans ce beau livre de 168 pages, le couturier norvégien Per Spook, qui a dirigé sa propre maison de couture à Paris, présente les tenues haute couture imaginées, dessinées et créées par lui même pour Madame Martini entre 1966 et 1994. Toutes les photographies ont été réalisées par Per Spook entre 2019 et 2021 avec un appareil moyen format argentique. Des textes d’Hélène Martini accompagnent les clichés, retranscris par la journaliste Daniele Bott à partir de son journal. L’ouvrage, publié par les éditions Odyssée, est une reliure cartonnée imprimée en trichromie sur papier Symbol Tatami White. La couverture est habillée d’une toile Brillanta Wicotex sur laquelle titre, auteur et textes sont marqués à chaud sur les plats 1 et 4 et le dos. Une étiquette imprimée en trichromie est collée dans une cuvette embossée sur le plat 1 de la couverture. Deux éditions de tête à tirage limité sont disponibles en plus de l’édition originale, un coffret premium et un coffret de luxe contenant le livre numéroté et signé plus lithographie originale et tirage d’art.

Reine du Paris nocturne, Hélène Martini a cultivé son mystère pendant plus de cinquante ans. Qui était cette femme à la beauté et à l’élégance immuables qui dirigea une dizaine de cabarets et de théâtres parisiens avec une autorité incontestée ? Qui était celle que n’intimidaient ni les voyous, ni les « barons » de Pigalle ? Amoureuse de Paris et de ses plaisirs, elle ressemblait plus à une femme du monde qu’à une « belle de nuit ». Per Spook, son ami et couturier préféré, qui l’habilla jusqu’à la fin de sa vie, nous invite à découvrir dans cet ouvrage le récit de leur rencontre si improbable, les photos des vêtements luxueux qu’il créa tout exprès pour elle, et le journal jusqu’ici inédit de celle que l’on ne pouvait appeler autrement que « Madame Martini ».
– Danièle Bott – quatrième de couverture