Le Paris confiné par Frèd Blanc

Du 17 mars 2020 au 21 juin, jour de la fête de la musique, Frèd Blanc, artiste pluridisciplinaire, a tenu sur les réseaux sociaux une sorte de journal du confinement et du déconfinement, en affiches, photos et poèmes.  L’ouvrage Le Paris confiné, 56 jours de confinement, regroupe les différentes phases créatives de l’auteur : #affichetonregard (affiches typo quotidiennes liées aux ressentis du confinement), #affichetonmeeerci (merci en affiches photos à ceux qui ont travaillé pendant le confinement), #latraverséedeparis (photos d’un Paris vide (artères de la capitale & intérieur du métro) et #lavierepart (photos de la reprise en entreprises, écoles, boutiques… comme dans la rue). Le Paris confiné est financé grâce à une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank – une partie de la somme collectée a été reversée au Service des Urgences de l’Hôpital Paris Saint-Joseph pour ses recherches sur la douleur. Le beau livre est auto-édité aux Editions de Ouf sous la forme d’un beau livre rigide à la française, reliure cartonnée, cahiers cousus, gardes in-textes et dos droit repincé. Les 256 pages sont imprimées en offset HR-UV, trame fine 240, en quadrichromie sur papier Arctic Volume White d’Arctic Paper. Une version « Beau Livre » est également réalisée dans une boîte sur mesure, accompagnée d’un tirage numéroté et signé.

Dans le même temps, il erre dans un Paris vide qu’il fixe en images noir et blanc, avant de capter la vie qui se réinvente. Il conclut son reportage le 21 juin le jour de la fête de la musique, quand les masques tombent trop vite.

Ces rendez-vous créatifs le maintiennent bien vivant, lui permettent de se connecter à ses émotions, aux questionnements de ses proches, aux inquiétudes des plus éloignés, de combattre l’enfermement, la perte des repères, la peur du dehors.

Obsessionnellement, il transcende l’actualité en images pour comprendre, rassurer, construire du lien

11/06/2020 – Assoiffé d’images
« Une fois de plus il est parti ramasser de l’instantané un peu posé, afin de construire la suite qu’il ne connaît pas lui-même mais qu’il sait être dans l’un de ses clics successifs, dans le bon choix, le bon recul : pas trop loin, pour rester dans le cadre chois, sans dorure ajoutée : ni trop près, pour garder le sens du global, dans le détail, celui qu’il voit malgré tout. » – Frèd Blanc

Quatrième de couverture, extrait