Beaux livres
Titre : "Le champ des Berles"
Auteur : Pierre Merle
ISBN : 979-10-699-1886-3
Photographies : Pierre Merle
Textes : Jean Tirelli
Mise en pages : Stéphanie Geel
Auto-édition
Nombre de pages : 104
Façonnage : format 21 x 27,5 cm à la française, habillage de couverture pleine toile rembordé sur carton 24/10, marquage à chaud sur plat 1 et dos, gardes rapportées sans impression, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos carré
Impression :
- Couverture : quadri recto + 1 marquage à chaud Noir mat sur plat 1 et dos
- Intérieur : quadri recto/verso + trame 240
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur pleine toile Cialux blanche 140 g
- Gardes rapportées : imprimées sur Materica vert de gris 120 g fibres parallèles au dos
- Intérieur : imprimé sur Symbol Tatami white 150 g
Le champ des Berles
Avec ce premier livre, Le Champ des Berles, Pierre Merle nous raconte en images la Cévenne ardéchoise, ses paysages et ses hommes. Les photographies imprimés sur papier Symbol Tatami White ont été réalisées entre novembre 2016 et décembre 2017, à l’exception des photos d’archive. Une berle est un mot utilisé en Cévenne ardéchoise pour désigner un tronc de châtaignier creux, troncs avec lesquels on faisait jadis de petits meubles ou des ruches appelées ruches-troncs. Pierre Merle démontre avec ce beau livre qu’on peut parfaitement écrire une histoire avec un appareil photo – pas besoin d’une plume (Cf. Jean Tirelli).
La vision de ce rucher abandonné fut pour moi comme une fenêtre ouverte sur ce pays si attachant. Elle fit ressurgir mille souvenirs blottis au fond de ma mémoire.
J’ai eu envie d’aller à la rencontre des gens d’ici, des vieux comme des jeunes, de tous ceux qui avaient choisi de reste et travailler ces terres si rudes.
Ouvert à tout ce que je sentais, entendais, j’ai découvert qu’il était possible de vivre sur ces terres pentues où les hommes, comme le disait Prosper Mérimée, pouvaient se déplacer « comme des mouches sur des parois verticales ».Pierre Merle, extrait du livre, page 6
C’est ici, au creux de ces vallons boisés, que Pierre est en communion avec le monde. Il goûte ces paysages comme on goûterait un bon cru puis il tourne son objectif vers les humains afin d’étancher sa soif de rencontres.
Ainsi coule ce livre photographique.
Pierre démontre qu’on peut parfaitement écrire une histoire avec un appareil photo. Pas besoin d’une plume. Alors, s’il y a un oeil qui sait lire cette langue de contrastes, le message sera passé.Jean Tirelli, extrait du texte « Entre ombres et lumières », page 101