Le C.R.I – Territoires fantômes – #01 décembre 2019

Premier numéro de la revue Le C.R.I, revue d’écologie critique appliquée à l’architecture et aux territoires, éditée par le Collectif de Recherche Indépendant. Ce numéro 01 de décembre 2019 a pour thème les Territoires fantômes, lieux invisibles où se développent de nouvelles esthétiques et imaginaires, Sous, Entre, A travers, Au-délà. Vint-et un articles écrits par des architectes, botanistes, agronomes, paysagistes, chercheurs, photographes, artistes, et autre collectifs composent les 160 pages de l’ouvrage. Imprimé en quadrichromie en Offset HR-UV sur papier blanc Lys Galilée de Torraspapel Malmeynade, en grammage 120 et 300 g/m², l’ouvrage à la française se distingue par le toucher particulier de sa couverture obtenu par pelliculage grainé.

Le CRI #1 propose de restituer la polysémie de ces lieux invisibles afin de développer de nouvelles esthétiques et imaginaires à même d’enrichir la méthodologie de projet. Les contributeurs de ce numéro ont su capter ces fantômes par la narration, les arts plastiques mais aussi parfois par le déplacement du corps in situ. Un monde vivant expérimenté par une expérience physique directe pour certains, instrumentale et spéculative pour d’autres. Autant de moyens d’effleurer ces fantômes en re-arpentant et re-décrivant ces territoires délaissés.
Sous, Entre, A travers, Au-délà sont autant d’entrées pour appréhender ces fantômes et déplacer notre regard d’un monde d’objets vers un monde de flux et d’énergie.
L’équipe du Cri, extrait de l’Éditorial

La revue le C.R.I est une revue d’écologie critique appliquée à l’architecture et aux territoires, éditée par le Comité de Recherche Indépendant. Fondée à Lyon en 2016, elle se présente comme une plateforme de recherche autour des modes de transformation des territoires contemporains. Afin d’étudier les interrelations et chaînes d’action à l’origine de ces mutations, les recherches du collectif s’inscrivent dans une approche de l’écologie resituée comme science des écosystèmes, en réaction à une surmédiatisation du terme.
Elle rassemble des regards pluriels sur la complexité morphologique et interactionnelle de nos territoires: expériences et témoignages d’artistes, d’architectes, de paysagistes ou de scientifiques. Ainsi l’acte de conception est mis en correspondance avec des questionnements sociétaux, extrayant l’urbanisme, l’architecture et le design de leur discipline le temps d’un article ou d’un reportage iconographique.La revue s’organise sous forme de miscellanées, recueil littéraire composé de textes divers à l’unité manifeste, permettant ainsi une appropriation spécifique à chaque lecteur.