L’art en balade de Philippe Pinglin

Photographe professionnel pendant 10 ans dans le groupe Philips et ancien secrétaire confédéral chargé des relations internationales de la CFDT aujourd’hui à la retraite, Philippe Pinglin a parcouru le monde et a repris, entre autre choses, sa passion pour la photographie. Il nous livre avec L’art en balade un beau livre étonnant dans lequel il s’attache à exprimer le lien entre l’art, l’histoire et notre de vie chaque jour en fusionnant œuvres d’art et paysages. Il interroge ainsi les relations entre art et artisanat, art légitime et art populaire, en plaçant notamment le sacre de Napoléon sur la plage de Saint-Malo ou le David de Michel Ange sur un glacier norvégien.

Les 128 pages de l’ouvrage autoédité sont imprimées en offset, encres HR-UV, et en quadrichromie sur papier couché moderne mat. La couverture est habillée d’un papier coloré marron Wibalin Natural de Winter & Company sur lequel titre et auteur ont été marqués à chaud en Kurz Alufin mat. Une photo est imprimée en numérique sur une étiquette collée dans une cuvette marquée à froid sur le plat I. Le Beau livre au format à l’italienne est façonné reliure cartonnée, dos droit et tranchefile Winter, gardes vierges rapportées Popset Ficelle.

A la différence de Saint-Louis, j’ai à nouveau dispersé rois et reines aux quatre coins du monde. J’ai voulu faire voyager toutes sortes d’oeuvres d’art dans des lieux improbables afin qu’elles aient aillent aussi à la rencontre d’autres réalités et qu’elles s’exposent à des regards nouveaux.

Notre monde est un vaste lieu de rencontres où se côtoient les différences. Les différences dans nos coutumes de vie, dans le langage, dans les saveur que nous créons, dans nos façons de nous vêtir, dans nos paysages que les paysans façonnent, dans nos croyances…
Faire se rencontrer les différences est une oeuvre utile. Cela évite de s’enfermer dans ses petites réalités, qui deviennent des certitudes, puis vous isolent dans une pensée en noir et blanc.
Alors prenons le risque de nous ouvrir à l’inconnu, de développer notre curiosité et d’entendre ce que tant de personnes ont à nous dire.

Philippe Pinglin, extrait du livre, L’art en Balade page 31.