Beaux livres
Titre : "L'absente"
Auteur : Frédéric Martin
ISBN : 978-2-9569385-3-8
Éditeur : Bis éditions
Photographies : Frédéric Martin
Conception graphique :Jérôme Bessone
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en novembre 2020
Nombre de pages : 28
Façonnage : format 20,8 x 25,8 cm à la française, chemise 2 volets simples avec double rainage 4 mm, intérieur 24 page papier + 4 pages calque, les pages encartées dans la chemise, les 4 pages calque au centre de l'encartage, double rainage et découpe d'une fenêtre sur la chemise, encartage sans agrafe des 28 pages, fini coupé en barbe, pliage du double rainage de la chemise et insertion des 28 pages encartées dans la chemise
Impression :
- Chemise : noir recto/verso
- Intérieur papier : bichromie (noir + gris) recto/verso
- Intérieur calque: noir verso, impression numérique
Types de papiers utilisés :
- Chemise : imprimée sur Keaykolour Grey Fog 450 g
- Intérieur papier : imprimées sur Munken Polar 150 g
- Intérieur calque : imprimé sur calque Cromatico Digital Transparent 110 g
L’absente par Frédéric Martin
Dans un élan vital, Frédéric Martin a photographié son quotidien avec sa compagne, borderline, état anxio-dépressif, anorexique. L’absente. Une trace aidante pour tous ceux qui vivent cette situation au quotidien, et une rencontre avec l’Autre dans sa souffrance. Seize photos pudiques et sensibles, comme un journal intime, présentées sous une forme graphique originale conçue par Jérôme Bessone, Bis édtions : une chemise cartonnée avec 28 pages encartées, dont, au centre, une double page calque avec un texte. La couverture est imprimée en noir sur papier Keaykolour Grey Fog d’Arjowiggins au grammage de 450 g/m², et les pages en bichromie noir + gris sur papier légèrement grainé Munken Polar 150 g/m² d’Arctic Paper, le tout en offset HR-UV trame fine 240. la double page centrale est, elle, imprimée en numérique, en noir au verso d’un calque Cromatico Digital transparent 110 g/m² de Thibierge & Comar.
Modeler l’apocalypse, partir, rester, fuir devant le ciel morcelé de songes.
Tu n’es pas là, plus là, jamais tout à fait.
À peine quelques battements de secondes.
De jours en jours, en minutes silencieuses restent les ombres.
Une fois. Deux fois. Trois fois.Pour tant, même si l’aurore te dévore, tes yeux s’éteignent et les heures s’alourdissent, reste la trace des étés inlassables, nos joies et le bleu des nuits.
La vie sans absences.
Extrait du livre, page centrale