Livres
Titre : "L'abécédaire de Philippe Prouff"
Auteur : Philippe Prouff
ISBN : 979-10-699-6028-2
Éditeur : auto-édition
Préface : Guillaume Ollendorff
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en novembre 2020
Nombre de pages : 128
Façonnage : format 14,3 cm x 20 cm à la française, jaquette à rabat de 12 cm, marquage à chaud, intérieur en cahiers de 8 pages, bloc cousu, couture apparente, fil bleu, rainage et pose de la jaquette sur le bloc
Impression :
- Couverture : marquage à chaud Luxor 369 sur Plat 1
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : marquée à chaud sur Sirio Color Iris embossé E20 290 g
- Intérieur : imprimé sur Lys Galilée 140 g
L’abécédaire de Philippe Prouff
Pendant 26 jours, entre le 6 avril et le 1er mai 2020, Philippe Prouff a séjourné sur son île imaginaire qu’il avait pris soin de dessiner au préalable dans son atlas. À partir de centaines d’heures d’archives visuelles et sonores retrouvées à son domicile à la suite du confinement, l’auteur a créé L’abécédaire de Philippe Prouff, un film par jour, de A comme Atlas à Z comme Ze End, en passant par F comme Film. Le livre est à la fois abécédaire et scénario, un QR Code renvoie à la fin du livre aux 26 films réalisés sur le site de l’auteur. L’ouvrage est une brochure souple de 128 pages à la française, couture apparente, fil bleu, enveloppée par une jaquette bleue réalisée avec un papier embossé Sirio Corlor Iris de Fedrigoni au grammage de 290 g/m², avec un marquage à chaud sur le plat 1. Le bloc intérieur est imprimé en numérique en quadrichromie sur papier Lys Galillée 140 g/m² de Torraspapel Malmenayde.
L’Abécédaire de Philippe Prouff est un ensemble de 26 films réalisés à raison de un par jour pendant la période du confinement. Ils décrivent une île imaginaire habitée par un unique habitant, Philippe. C’est autant une œuvre en soi qu’un « archipel de petits films. »
Dès la lettre A (comme Atlas), le spectateur est frappé par l’idée d’un autre A, celui d’absurde, d’une Absurdie douce et heureuse. S’il devait le situer quelque part sur un « axe de gravité des choses », il indiquerait alors probablement le pôle opposé à notre empire ordinaire du n’importe quoi, notre Stupidistan capitaliste, qui en ces jours confinés de mars-avril 2020 sentait si fort l’effondrement, la grande peste, l’eschatologie en forme de masque FFP2.
Le film plaira certainement à celui qui le voit sans en connaître la genèse, mais il prend tout son sens quand on la considère – quand on y intègre la date et les circonstances de sa création.
Guillaume Ollendorff, extrait de l’Avant-propos, page 4