Beaux livres
Titre : "Imago"
Auteur : Thierry Valencin
ISBN : 978-2-9537612-2-1
Éditeur : autoédition
Photographies : Thierry Valencin
Texte d'ouverture : Erik Renaud
Texte de fin : Pascal Letellier
Conception graphique : Laurent Chevrier / Chocolatagraphics
Achevé d'imprimer en juillet 2022
Nombre de pages : 160
Façonnage : format 20,15 x 24 cm à la française, reliure cartonnée, cahiers cousus fil noir, dos droit repincé, tranchefile Winter, habillage de couverture rembordé sur carton 25/10, intérieurs 10 cahiers de 16 pages, gardes rapportées 2 x 4 pages
Impression :
- Couverture : trichromie (2 noirs + gris), pelliculage grain pierre
- Gardes rapportées : (2 noirs + gris)
- Intérieur : (2 noirs + gris)
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur couché moderne demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : imprimées sur offset blanc 170 g
- Intérieur : imprimé sur Munken Print White (main 1,5) 115 g
Imago – Thierry Valencin
Imago – Thierry Valencin – Deuxième livre de l’artiste après « Au bord de l’autre » (Mack / 2010 – Textes de Eric Renaud), Imago nous présente 160 pages d’un univers photographique singulier, entre incarnation et expérimentation comme l’écrit Fabien Ribery. Photographe parisien né dans le mâconnais en 1962, Thierry Valencin pratique l’argentique et le révélateur depuis les années 1990 – il crée l’Atelier Valencin à Paris après un séjour de plusieurs années en Allemagne. Deux textes écrits par Eric Renaud et Pascal Letellier démarrent et finissent l’ouvrage. Le beau livre est imprimé en trichromie, deux noirs + un gris, en offset HR-UV trame fine 240, sur papier Munken Print White 115 g/m². Les gardes rapportées sont également imprimées en trichromie, ainsi que la superbe couverture pelliculée grain pierre.
Imago ; cela fait penser à image, et c’est pourtant le papillon, celui devenu tel à l’intérieur de son cocon. L’image, photographique, ne s’apparente-t-elle pas à cette lente évolution, à cette mutation de la chose vue vers ce que la chambre noire se décidera d’en révéler ?
C’est en ceci que le travail de Thierry Valencin m’intéresse, car je le sais chercher, avec une ténacité digne d’éloge, ce que l’image contient d’image. Avec une intuition très sûre il s’achemine vers ce que l’épreuve aboutie nous révèlera, cette image de l’image, modifiée, accrue, extirpée du possible où elle semblait l’attendre.
Eric Renaud, extrait du texte d’ouverture