Beaux livres
Titre : "Hors Service"
Auteur : Élodie Merland
ISBN : 978-2-9562258-1-2
Éditeur : Éditions Bruits de Fond (autoédition)
Photographies : Élodie Merland
Préface : Arnaud Dejeammes
Traduction anglaise : Erika Ferrand Cooper
Maquette : Philippe Robert
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en Novembre 2021
Nombre de pages : 72
Façonnage : format 20 x 29 cm à la française, couverture 4 pages, marquage à chaud, intérieur 9 cahiers de 8 pages, dos carré cousu
Impression numérique :
- Couverture : marquage à chaud 1 couleur sur Plat 1
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Sirio Color Iris 350 g
- Intérieur : imprimé sur Munken Polar 170 g
Hors Service, livre photo d’Élodie Merlant
Hors Service est un livre photo d’Élodie Merland réalisé entre Dunkerque et Toulon à partir de cabines téléphoniques aujourd’hui disparues. La photographe est revenue dix ans après sur les lieux de la performance « Les galeries d’une heure » où l’artiste avait occupé 52 cabines téléphoniques pendant une heure, de mai 2009 à mai 2010, autant de cartes postales sonores d’une réalité écoutée. Le 15 mai 2010, un Concert pour 52 cabines téléphoniques était organisé au LAAC, musée à Dunkerque. Avec Hors Service, Élodie Merland a photographié le paysage de l’emplacement de chaque cabine disparue à ce jour. Arnaud Dejeammes a écrit en préface le texte « l’attente et l’attention », suivi de sa version anglaise. L’ouvrage est une reliure souple au format à la française de 72 pages imprimé en numérique. La couverture bleue réalisée avec un papier Sirio Color Iris 350 g/m² de Fedrigoni est marquée à chaud sur son plat 1 pour inscription embossée du titre et du nom de l’autrice.
Au delà de la variation sur un même thème, Les galeries d’une heure, Concert pour 52 cabines téléphoniques et Hors Service ont l’envergure d’une épopée contemporaine. Si celle-ci narre en arrière-plan la grandeur et la décadence d’un moyen de télécommunication de masse, elle évoque surtout la déréliction d’un usage social répandu qui a touché des millions d’individus. Nombre d’entre eux y cherchaient à fuir la solitude. Plus encore que la mort physique, c’est bien la mort sociale qui, chez certains groupes humains, signe l’effacement irrévocable : une déconnexion. La crainte primale de la mise à l’écart entraîne une course effrénée à créer du lien.
Arnaud Dejeammes, « L’attente et l’attention », préface – extrait.