Horizons Ultimes par Olivier Villepreux

Horizons Ultimes, l’odyssée des voiliers volants est consacré aux Ultims, ces trimarans géants dotés de foils, véritables Formule 1 des mers. Ce livre invite à mieux comprendre ce que cachent les exploits des marins qui se sont lancés dans cette odyssée, tel François Gabart capable de faire le tour du monde en 42 jours. Il s’agit aussi de mettre en évidence l’exceptionnel travail d’architectes, d’ingénieurs, de techniciens, d’équipes entières vouées à s’affronter dans la course au large et rivalisant aussi de secret invisibles à l’oeil nu. La voile au point ultime. Édité par Anamosa, l’ouvrage est dirigé par Olivier Villepreux et comprend des textes de Frédéric Augendre, Dino Di Meo, Antoine Grenapin, Jean-Louis Le Touzet, Patricia Oudit et Pierrick Pourchasse, ainsi que les paroles des skippers Franck Cammas, Charles Caudrelier, Thomas Coville, François Gabart, Yves Le Blevec et Armel Le Cléa’ch. Le beau livre de 176 pages est imprimé en quadrichromie sur un papier G-Snow d’Artic Paper, tout comme la photo collée dans la cuvette de la première de couverture.

« Il faut être monté un jour à bord pour comprendre l’équilibre ténu qui fait craindre la catastrophe à chaque manœuvre. Il y en a sous le capot, on sent la fureur, l’animal sauvage qui pourrait se cabrer, mais fait tout pour se contenir. Et nous, nous tenir, à tout ce qui ne bouge pas, comme ces barres autour du cockpit. Dans l’attente d’un rodéo inopiné, se planquer derrière le boss à la barre, dont on s’étonne des imperceptibles mouvements. Très vite, une accélération inattendue, latéral, déstabilisante, même pour qui connaît le comportement habituel de ces bateaux volants. Toute cette énergie à dompter pour ne pas la subir… Regarder vers le bas, entre les filets, cet Atlantique qui défile à Mach 2, tranché par des foils qui le fendent et soulèvent les coques. Retenir son souffle à chaque virement de bord. Une heure et demi pour faire 90 km. Sur un voilier classique, il faut une demi-journée pour parcourir une telle distance… Ce n’est pas pour rien que lorsqu’on est sur un Ultim, les autres bateaux, on les appelle « les piérons ». » Patricia Oudit
Extrait du quatrième de couverture.