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Graphiline – A la recherche de l’effet waouh dans le calendrier de l’imprimerie Escourbiac
Paru dans Graphiline, le quotidien des Arts Graphiques, le lundi 11 février 2019. Article rédigé par Faustine Loison.
Graphiline – A la recherche de l’effet waouh dans le calendrier de l’imprimerie Escourbiac (81)
Des photos sublimées par le papier et la technique dans le calendrier de l’imprimerie Escourbiac…
Depuis 15 ans, chaque année, l’imprimerie Escourbiac spécialisée dans les impressions haut de gamme édite son calendrier. L’entreprise située à Graulhet dans le Tarn réalise cet imprimé en interne et l’utilise en tant qu’objet de communication, porte-folio, mais sa création est aussi l’occasion d’un exercice technique, comme nous l’explique Alain Escourbiac, le directeur général.
Réalisés entièrement en interne, le calendrier 2019 est édité à 1200 exemplaires. Il a été réalisé en partenariat avec le papetier italien Fedrigoni, le photographe animalier Thomas Delahaye et le studio Atelier Graphique Saint-Jean situé à Albi dans le Tarn. Chacun apporte sa contribution en échange de calendriers imprimés.
Un travail d’adéquation entre papier et image
Alain Escourbiac nous confie : « Avec ce calendrier, Nous recherchons l’effet waouh, l’étonnement du rendu d’une image sur le support. »
Il explique : « Nous avons sélectionné cinq papiers parmi des centaines de références car c’est surtout un travail d’adéquation entre la typologie des images et le support choisi pour magnifier au maximum l’image. La dimension papier apporte une valeur ajoutée à la perception que l’on a de l’image dans sa version matérielle grâce à son grain, sa blancheur, sa surface, son lissé, sa brillance… Il faut anticiper tous ces paramètres, adapter la photogravure, les profils images au support choisi, car l’engraissement va être différent suivant la brillance du papier plus ou moins ouvert et grammé.
Et c’est tout l’intérêt d’un calendrier d’imprimeur. De mon point de vue, cela ne sert à rien de faire du marquage à chaud ou d’autres ennoblissements. Pour moi, notre métier est plus dans la différenciation que l’on peut apporter par le choix du support par rapport au propos que l’on a à faire passer. »
Cinq papiers imprimés en offset UV
Le calendrier et son étui ont été imprimés en offset UV sur une KBA Rapida 106 avec cinq papiers différents. L’intérieur est imprimé sur du Old Mill Premium white 190 g, du Splendorlux Premium white 250 g et du Splendorgel extra white 190 g. La couverture est en Materica Gesso 250 g et l’étui fourreau en Savile Row Tweed Camel 300 g.
« Le papier Splendorlux Premium white 250 g a la particularité d’être très brillant d’un côté, inimprimable en offset traditionnel. Également, l’impression blanc de l’étui aurait été impossible en traditionnel« , remarque Alain Escourbiac.