Escourbiac l’imprimeur dans Réponses Photo d’avril 2016

Le n° 289 du mois d’avril 2016 du magazine Réponses Photo consacre un très long article de huit pages  à notre imprimerie intitulé : Imprimer son livre photo – Choisir le sur-mesure. Cet article est une enquête réalisée par Julien Bolle, et part du constat que le nom d’Escourbiac revient à la bouche des photographes dès qu’il est question de livre photo.

« Quel est le point commun entre les derniers livres de Sabine Weiss, L’oeil intime, et Désordres d’Antoine d’Agata ? … en dernière page de ces deux ouvrages, celle qui regroupe les informations techniques et que l’on nomme colophon, est inscrite la mention suivante : « Achevé d’imprimer sur les presses de l’imprimerie Escourbiac ». Chaque mois, nous recevons de nombreux livres de photographie, plus ou moins réussis, et cette mention nous est devenue familière. Elle orne des livres dont les formats, les papiers et les finitions ne sont jamais semblables. »

Réponses photo illustre son enquête avec trois témoignages de photographes qui ont réalisés leurs livres avec Escourbiac l’imprimeur : Jacques Boguel et son Mon père avait la même, Arnaud Vareille avec Joue contre Terre et Obsolescence programmée ? et Osvalde Lewat et Congo Couleur Nuit. Les trois répondent à la même série de questions, en commentant leurs choix et leurs impressions.

« Réponses Photo : Pourquoi avoir choisi Escourbiac et non pas un imprimeur moins cher, quitte à aller le chercher en Chine ?
Arnaud Vareille : Mon choix a été dicté par plusieurs raisons : la qualité de leur travail, leur très bonne connaissance des photographes et leur grande expérience dans l’impression de beaux livres photographiques. L’imprimerie a été créée par un photographe, Michel Escourbiac, le père de Philippe et Alain, les actuels dirigeants. Et puis je me sens proche des valeurs portées par une entreprise familiale, sincèrement respectueuse de l’environnement et de ses personnels.En acceptant de payer un peu plus cher qu’en Chine ou ailleurs, j’ai le sentiment de soutenir un secteur en crise et en accord avec mes idées, afin de maintenir le savoir faire en France ! »

Julien Bolle tente de répondre à la question « quel est le secret d’Escourbiac ? » en insistant sur quatre points :

• un lien fort avec la photographie,
• le boom de l’auto-édition,
• une expertise à taille humaine,
• et un travail de psychologie,

pour finir par le moment émouvant qu’est l’impression du livre pour son auteur.

« On l’aura compris, un bon imprimeur, au delà de la simple technique, doit faire aussi preuve de psychologie, afin de mettre peu à peu en forme les souhaits des photographes et des éditeurs. Et quand l’énorme presse offset, au terme d’une longue gestation, « accouche » des premiers feuillets d’un nouveau titre, c’est toujours un moment d’émotion pour tous les acteurs de ce projet. »

Escourbiac l’imprimeur remercie Réponses Photo et Julien Bolle pour la qualité de l’enquête, et pour avoir su retranscrire avec autant d’honnêteté et de justesse nos propos et notre engagement dans ce savoir faire dans la réalisation de beaux-livres d’art photographique et ce métier d’imprimeur que nous aimons tant.