Éphémères impressions – Polynésie par Brigitte Bourger.

 

Éphémères impressions – Polynésie  est le premier livre de la photographe Brigitte Bourger. L’artiste présente son regard singulier sur les rivages des îles de Polynésie française grâce à la pratique de la technique photographique de l’exposition longue, donnant à chacune de ses photos une dimension picturale et évocatrice. Les îlots, abris de pêcheurs ou voiliers semblent flotter au milieu de la mer, parfois rejoints par des pontons entrants de nulle part dans une palette de couleurs éthérées, évanescentes, du vert émeraude au bleu saphir ou turquoises, du gris au rose, avec des pastels délavés.  L’ouvrage est aéré, présentant la plupart des photos sur la page droite avec le titre sur la page gauche, traduit en anglais et en polynésien ; chaque chapitre étant introduit par un texte de l’auteure et journaliste Anne-Marie Catelain Le Dû. Les 96 pages du livre sont imprimées en quadrichromie en offset, encres HR-UV trame fine, sur Arena White Smooth 170 g/m2, papier  non couché blanc chaud de Fedrigoni à la main de 1.15. La couverture est habillée par un papier Wibalin Natural au bleuprofond dans lequel une cuvette a été embossée pour y coller une vignette-image imprimée en numérique. Les titres, sous-titres et auteur sont marqué à chaud en Alufin argent mat. Ce livre est un projet d’autoédition.

 

Depuis quelques années, Brigitte Bourger photographie les rivages des Îles de Polynésie française. Ces clichés ne correspondent pas à la vision de carte postale que nous associons à ces îles, mais ils sont tout aussi évocateurs. Elle a créé des images qui apportent du poids et de la valeur à des sujets inattendus, quelque chose qui échapperait à la vue d’un spectateur occasionnel. C’est cette curiosité à l’égard de son environnement qui rend les œuvres si fascinantes. Brigitte Bourer saisit ces scènes à l’aide d’une exposition longue, une technique photographique utilisée pour la première fois par Louis Daguerre en 1838 dans sa photographie historique du Boulevard du Temple. Cette technique du XIX° siècle lui a permis de créer des photographies qui acquièrent une dimension picturale, donnant ainsi naissance à des images pures et essentielles.
Ses images ont une qualité intemporelle et méditative, et je vous invite à entrer dans son monde.

Michael Levin, photographe – Extrait du livre

 

Îlots, pontons, frêles embarcations, fermes perlières ne tiennent qu’à un fil. Ce fil tisse un lien aquatique entre ces éléments et moi. La montée des eaux, les cyclones, l’arrêt d’une activité, l’érosion du vent et de la mer unies chamboulent le lagnon
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Lors d’un voyage au Japon, j’ai découvert la photographie minimaliste, une autre vision, une autre approche. Grâce à ce regard différent, j’offre en partage des images imperceptibles à qui les effleure seulement : l’illusion des reflets, la magie d’un oiseau en vol, d’une silhouette esquissée ou la dégradation lente mais inexorable d’une construction. Mon monde polynésien si dense et si fragile à la fois.

Brigitte Bourger, extrait du livre