Divers
Titre : "En soi naissant - 36 calotypes"
Auteur : Fausto Urru
Conception, mise en page, photogravure et textes : Fausto Urru
Modèles : Sciony Anderson, Benjamin André, Antonio, Azouz, Camille A., Damien, Dany, José, K, Kaen Jy, L'ancien, Jamel Leulmi, Paco, Rami, R.C. Antistell, S A , Sek
Achevé d'imprimer en juin 2022
Nombre de pages : 36
Façonnage : pochette avec 1 rabat latéral et 1 rabat en pied de 3 cm, découpe + rainage, livré à plat (format ouvert 29 x 28 cm), cartes coupées au format 10,5 x 10,5 cm, feuillet au même format que les cartes, façonné en 2 plis croisés
Impression :
- Pochette : blanc numérique recto
- Feuillet : quadri recto/verso
- Cartes : bichromie noir + 1 couleur PMS
Types de papiers utilisés :
- Pochette : imprimée sur Keaykolour Pinède (Holly) 300 g
- Feuillet : imprimée sur Munken Lynx Rough 90 g
- Cartes : imprimées sur Natural Evolution 280 g
En soi naissant – 36 calotypes en univers carcéral – Fausto Urru
En soi naissant – 36 calotypes est le troisième volume d’une trilogie carcérale du photographe Fausto Urru consistant à créer des portrait de détenus en utilisant la technique du calotype. Après « Face aux verrous » en 2018 à la Maison d’Arrêt pour femmes de Versailles et « Se poser » en 2019 à la Maison d’Arrêt de Bois d’Arcy, « Soi naissant » s’est déroulé entre 2020 et 2021 à la Maison Centrale de Poissy. Un texte introductif du photographe commente le processus créatif, fait l’analogie entre la naissance de soi et celle de l’image par le procédé ancien du négatif / positif, et détaille les conditions austères de travail.
L’ouvrage est une pochette contenant 36 cartes, une par calotype, plus un feuillet de texte plié en 4. La pochette est façonnée à partir d’un papier Keaykolour Pinède 300 g/m² imprimé en blanc numérique recto. Le feuillet est imprimé en offset HR-UV en quadrichromie sur papier Munken Lynx Rough 90 g/m², puis plié en 4 (2 plis croisés). Les cartes sont imprimées en offset HR-UV, en bichromie noir + gris sur papier Natural Evolution 280 g/m².
XVIII · FONDRE LE DECOR _Faute de pièce dédiée à l’intérieur de l’établissement, le studio minimaliste s’est installé dans la cour de promenade. Au début, l’intimité dépliée à l’air ambiant ondoyait sous les regards curieux. Puis les modèles, drapés d’un semblant d’habitude, ont réussi à délimiter une zone franche où ils ne pouvaient plus être dévisagés. Nous pouvions opérer comme si rien de spécial n’était. C’était exactement notre but. On ne s’est pas fondu dans le décor : on a fondu le décor.
Fausto Urru, extrait du feuillet