Clins d’oeil

Descriptif : Clins d’œil regroupe 156 images en noir et blanc réalisées entre 1972 et 1985. 1972 représente les débuts sérieux de Charlie Abad en tant que photographe. Les clichés pris pendant ces années là montrent la vie en province et à Paris, le théâtre dans la rue, et traduisent la vision de la vie du photographe, pleine d’humour et de fantaisie. 1985 marque le début de son travail en couleur et la multiplication des commandes. Préfacé par Sabine Weiss, ce livre est un recueil de jeux d’images à consulter et à consommer sans modération pour de vrais moments de bonheur !

Oyez, oyez, gentes dames et messieurs, vous qui ouvrez ce livre, réjouissez-vous ! Ce n’est pas tous les jours que l’on a de vrais moments de rigolade en regardant des photos ! Vous allez dans un très court instant entrer dans le monde vu par Charlie Abad…
De son oeil amusé, il saisit l’oeil amusant sous toutes ses formes, et jongle avec le tout et son contraire, fabriquant d’un petit rien, du prêt à voir, du prêt à rire, du prêt à émouvoir… Charlie n’a de cesse que de nous raconter le quotidien avec un goût d’exceptionnel.
– Sabine Weiss – extrait de la préface

Né en 1948 à Rochefort-sur-mer, Charlie Abad, vers la fin de ses études à l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges, démarre sa pratique de la photographie. Monté à Paris, il collabore à l’agence de presse Viva de 1977 à 1980. Il réalise durant toute sa carrière des reportages, à la fois personnels et de commande pour de nombreux magazines tels que l’Equipe Magazine, Marie-Claire, Femme Actuelle, Le Pèlerin, La Tribune Médicale… Dans le même temps, il opère en studio pour illustrer des ouvrages de loisirs créatifs. Dans le domaine culturel, le Centre Pompidou et le Musée du Louvre ont fait appel à lui pour traiter des sujets sur les publics et les ateliers. Il expose à titre personnel ou en collectif en France et à l’étranger, et de nombreux portfolios lui ont été consacrés.

La série d’images que je présente dans cet ouvrage a été réalisée entre 1972 et 1985. Cette époque correspond pour moi à une période heureuse de la photographie dite de rue (appellation souvent galvaudée). Malheureusement, aujourd’hui, au moment où les photographies de toutes sortes envahissent les réseaux sociaux, la perception de l’image à la sauvette dans les espaces publics s’est fourvoyée dans l’outrance du droit à l’image.
– Charlie Abad.