Catalogues expos
Titre : "César à l'Œuvre"
Auteur : Claude Iverné
ISBN : 978-2-9542914-4-4
Éditeur : éditions Elnour / Galerie Agathe Gaillard
Photographies, maquette, textes : Claude Iverné
Photogravure : Daniel Regard, Les artisans du Regard
Nombre de pages : 32
Façonnage : format 24 x 30 cm à la française, piqûre 2 points métal
Impression : noir + 2 couleurs pantones (gris et rouge) hors métallique recto/verso, pelliculage brillant sur l'ensemble des pages
Types de papier utilisé : Magno brillant 200 g
Claude Iverné, César à l’Œuvre
Claude Iverné a photographié le sculpteur César dans son atelier en 1998 et en a tiré une série émouvante d’images inédites sur le sculpteur face à son œuvre. En résonance à la rétrospective César qui a eu lieu du 13 décembre 2017 au 28 mars 2018 au Centre Pompidou, la Galerie Agathe Gaillard a édité avec Elnour le coffret César à l’Œuvre, constitué d’un livret de planches-contacts de cette série, d’un compte-fil et de 9 tirages inédits.
Le livret, une piqûre 2 points métal de 32 pages Magno brillant imprimées en trichromie (noir, gris, rouge) propose un parallèle entre le travail du Sculpteur et celui du photographe. Le lecteur est invité au cœur du processus de création, celui du photographe révèle celui de son modèle.
Ce livret reprend le format le plus courant des planches contacts : 24×30 cm. Les annotations en rouge ou blanc correspondent aux réglages au laboratoire : le contraste, le temps de pause, le filtrage, diaphragme de l’objectif de l’agrandisseur, les masquages destinés à assombrir ou éclaircir certaines zones de l’image. La plupart sont imprimées au format natif. Certaines agrandies, indiquent un choix, sorte de portrait en miroir et en creux. L’œuvre est elle dissociable de l’artiste ? S’agit-il d’un fil accordé à tous, que certains font ou sentent parfois vibrer ?
– Claude Iverné, Janvier 2018, Portrait, extrait du livre.
Né en 1963, Claude Iverné est formé à la photographie auprès des grands noms de la monde – Pierre Cardin, puis les studios Pin-Up. S’orientant vers une photographie plus affranchie, en tension entre les beaux-arts et les sciences sociales, il défend la vue de l’oeil humain comme méthode d’enregistrement, l’intimité et le brouillon comme mode de description.
Depuis 1999 et son premier voyage au Soudan, le photographe s’interroge sur les notion de territoire et d’identité. Il fond Elnour (la lumière) en 2003, bureau de recherches et de documentations où cohabitent photographes, artistes, scientifiques et écrivains. Sa connaissance du pays et de langue l’amène à contribuer à de nombreuses conférences et interventions publiques sur les sujets du Soudan.
Il est lauréat 2015 du Prix Henri Cartier-Bresson, et a remporté le prix 3p 2004. Il fut commissaire de l’exposition Soudan au Rencontres Internationales de Bamako en 2005.