Beaux livres

Titre : "Chalets d'Alpage - Patrimoine d'altitude haut-apin"

Auteur : Fred Lafont-Féraud

ISBN : 978-2-9561276-1-1

Photographies, textes : Fred Lafont-Féraud

Maquette, mise en page, textes, graphisme : OMNIS (05200 Embrun 04 92 43 65 04

Nombre de pages : 216

Façonnage : format 24 x 22 cm à l'italienne, couverture plein papier contrecollé sur carton 24/10, gardes vierges rapportées, reliure cartonnée cousue, dos droit repincé, tranchefile assortie

Impression
- Couverture :
quadri recto, pelliculage mat anti-rayures + vernis UV sélectif brillant
- Intérieur : quadri recto/verso + trame 240

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur couché demi-mat PEFC 100 % 135 g
- Gardes rapportées : Pop'set coleur 170 g
- Intérieur : imprimé sur couché demi-mat 170 g

Chalets d’Alpage de Fred Lafont-Féraud

Chalets d'Alpage, Patrimoine d'altitude haut-alpin, Fred Lafont-Féraud, intérieur

Chalets d'Alpage, Patrimoine d'altitude haut-alpin, Fred Lafont-Féraud, intérieur

Le photographe Fred Lafont-Féraud consacre son dix-huitième livre au patrimoine d’altitude haut-alpin que sont les Chalets d’Alpage. Lieu saisonnier de vie et de labeur qui s’éveille aux premiers beaux jours et s’endort aux premiers frimas, chaque chalet d’alpage a une personnalité, une sorte d’âme liée à un lieu, une histoire propre qui est aussi celle d’une vallée, d’une communauté et d’une famille. Le beau livre de 216 pages dresse un panorama complet sur le chalet d’Alpage, du Briançonnais au Champsaur, mêlant histoire, architecture et photographies de l’auteur.

 

Si ce bâti montagnard et le mode de vie associé protégea durablement ses habitants des épidémies et des guerres qui décimaient régulièrement les autres populations, la vie idéale qu’on y aurait menée, fantasmée par Rousseau et répandue par le rapide succès européen de son oeuvre , fixa dans l’imaginaire citadin des clichés bien loin de la rude réalité paysanne. Âpre, fruste et, au comble du labeur estival, éreintante, la période d’estive réclamait des paysans alpins le déploiement d’une force de travail et d’une volonté très éloignées des clichés rousseauistes d’une réconciliation avec la nature maternelle, favorable à la méditation philosophique et aux amours romantiques.
La réalité de la vie menée dans les chalets d’estive, entre trois et huit mois par an, selon les vallées, fut longtemps d’une teneur toute opposée à ce « cocooning » doucereux. Et si les paysans alpins y développèrent un art de vivre propre, celui-ci résultait avant tout d’une adaptation à un milieu naturel hostile, de la maîtrise des règles d’un combat perpétuel pour la survie recommencé chaque année.
Extrait du livre – Le chalet d’alpage : fantasmes & réalités

 

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