Sautes d’humeur au goût d’Asie par Olivier Tatin
Sautes d’humeur au goût d’Asie est le deuxième livre d’Olivier Tatin après « Voyageur du monde, dis-moi comment sera demain », éditions Publibook, 2010. L’auteur livre dans ces 436 pages ses chroniques diverses, fragments d’autobiographie, réflexions socio-politiques, pensées sur l’enseignement des valeurs et sur nos origines, souvenirs et témoignages. L’ouvrage est illustré par une quarantaine de reproductions noir & blanc. Le beau livre a la particularité de cumuler deux techniques d’impression : numérique pour la couverture imprimée en quadrichromie sur un superbe papier vélin Keaycolour Cygne embossé bougran d‘Arjowggins, et offset HR-UV pour l’intérieur imprimé en noir sur papier bouffant Munken Print Cream d’Arctic Paper.
Cette détermination passionnée, ce coeur d’acier qu’il s’est forgé en allant au bout de son projet, permet aujourd’hui à Olivier de partager ce livre avec ses proches, ses enfants, ses petits-enfants et tous les petits de tous les enfants qui continueront de naître. Son texte se soulève d’une énergie en perpétuelle régénération, d’une humeur à l’autre, de la tendresse à l’indignation, du passé au futur, de l’Australie à l’Asie… Sous l’acier ? Le cœur frais d’un poète.
Camille, extrait de l’avant-propos
Fils unique, scout de France, rangers, musicien, pilote, auteur, globetrotter, père de famille nombreuse, philosophe sans l’être, ou administrateur d’entreprises. Olivier reste persuadé qu’il existe en chacun de nous une petite flamme de spiritualité, branchée subtilement à notre bonne étoile. Un monde indicible guide tous les actes de sa vie, il en a la conviction. Qui est Dieu ? Olivier répondrait qu’il est en lui. Quelle est sa religion ? La plus belle de toutes : l’Homme. Il aime à dire qu’il n’intellectualise jamais. Il ressent les choses. Alors sans savoir pourquoi, il transmet humblement. Par plaisir, avec foi.
Portrait d’Oliver Tatin, rabat dépassant
Dire Moby-Dick
D’abord conçu pour donner à entendre la lecture francophone, ininterrompue et inédite des 139 chapitres du roman de Melville, Moby-Dick ou le cachalot, Dire Mobby-Dick est un ouvrage collectif réalisé par des artistes et des étudiants-chercheurs en Art de l’Université de Bordeaux Montaigne sous la direction de Pierre Baumann. Pendant un an, une équipe de chercheurs et étudiants artistes plasticiens et sonores, écrivains et traducteurs, ont imaginé une nouvelle écriture artistique autour de l’écosystème melvillien. L’ouvrage est augmenté par des liens sonores (soundcloud lecture et créations) et vidéos (objets libres sur Viméo). A noter la belle couverture noire imprimée en numérique et rehaussée d’un subtil gaufrage.
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Mai 2018 – Dernier inventaire avant révolution
En Octobre 2017, un groupe de jeunes éditeurs, tous en Master 2 « Création éditoriale multi-supports » de la Sorbonne, décide de célébrer le cinquantenaire de mai 68 et de monter une maison d’édition éphémère, les Cahiers de l’Asphalte. Après appel à contribution sur le thème « imaginer son Mai 2018 », 50 textes d’origine ont été retenus pour éditer Mai 2018 – Dernier inventaire avant révolution. Outre son contenu haut en couleur, cet ouvrage de 192 pages rend hommage à la rue par l’aspect brut de sa reliure apparente et de sa jaquette qui se déplie en affiche. L’ouvrage a été financé grâce à une campagne de prévente sur Ulule.
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Les Eveilleurs – Ces Périgourdin(e)s qui inventent l’avenir
Cinquième opus de la collection Sédiments – les grands cahiers Périgord Patrimoines, Les Eveilleurs – Ces Périgourdin(e)s qui inventent l’avenir est une invitation à l’optimisme. L’optimisme de la volonté et le désir de mieux regarder autour de soi les initiatives qui, parmi tant d’autres, participent à la beauté de la vie d’ici. L’ouvrage présente une trentaine de portraits d’éveilleurs dans les domaines de l’environnement, de la solidarité, de l’entreprise et de la culture, et se termine sur des articles de fond sur le « penser global », le tout sous la direction de Romain Bondonneau
Habiter la cour, actionnage n°11
Habiter la cour, actionnage n°11 est le témoignage du partenariat entre Lizières, centre de cultures et de ressources, et le collège Jean Racine de Château-Thierry, dans le cadre d’un atelier artistique soutenu par le rectorat de l’académie d’Amiens, le conseil départemental de l’Aisne et la DRAC des Hauts de France. Habiter la cour est une œuvre proposée par les élèves, transformant cet espace du présent en un lieu d’agissement et de création : la cour est devenue à la fois support et matériau de l’œuvre. Ce beau livre propose de rendre compte de ce travail par des photos et des extraits d’entretien entre divers acteurs du projet : Ramuntcho Matta, artiste, Martine Schwebel, présidente des Amis de Lizières, les élèves de l’atelier artistique et Edouard Smith, enseignant en arts plastiques.
Le collège et la cour deviennent deux espaces publics auxquels les élèves sont confrontés. Quelles sont les relations qu’entretiennent les élèves à la cour et à l’autre : la cour est-elle habitée ? Habiter, ce n’est pas posséder l’endroit mais avant tout « se tenir », c’est une manière d’être. Et ici, c’est être avec les autres. Quelles sont ces habitudes liées à cet espace singulier du collège, où tout le monde se rassemble ? Comment un travail artistique, à l’issue des réflexions des élèves, pourra proposer de penser ce lieu autrement ?
Extrait du quatrième de couverture.
Brochure collée en onglet en plat III de couverture, à la Suisse
Mémoire vive – Chroniques d’un quartier, Bataclan 2015-2016
Pendant près d’un an, Sarah Gensburger, sociologue au CNRS et habitante du XIe arrondissement de Paris, à mi-chemin entre la place de la République et le Bataclan, a observé son quartier pour se saisir des réactions sociales aux attentats à l’échelle locale : les discussions dans la rue, dans les commerces, à la sortie de l’école, l’évolution des mémoriaux éphémères, les graffitis, la présence de drapeaux, etc. Ce livre regroupe les chroniques qu’elle a publié sur son blog « Chroniques sociologiques du Quartier du Bataclan« . Ce beau livre édité par Anamosa est également le retour sur une année complète qui a vu la place de la République devenir « mémorial » et être « occupée » (Nuit debout). Au-delà, ce livre invite à observer nos lieux de vie, à les découvrir porteurs de traces et de mémoire, à les surprendre habités par les remous de la société et par la vie, tout simplement.
« J’habite à mi-chemin entre la place de la République et la salle du Bataclan. Le vendredi 13 novembre, nous sommes rentrés à 21 heures. Nous n’avons d’abord rien entendu. Puis le bruit assourdissant des sirènes, l’avalanche de coups de fil. Une nuit blanche. Et le jour d’après. Une nuit semblable à celle vécue par tous les habitants du quartier. À cet égard, rien de singulier. Rien, probablement, qui vaille la peine d’écrire. C’est sur l’après, lorsque l’Événement lui-même est “passé”, que portent ces chroniques sociologiques du bas de chez moi. »
Sarah Gensburger
Sarah Gensburger est spécialiste des sciences sociales de la mémoire et de l’histoire du Paris de l’Occupation. Chercheuse au CNRS (Institut des Sciences sociales du Politique), elle participe au projet collectif REAT – « la réaction sociale aux attentats : sociographie, archives et mémoire », dont l’objectif est de produire une sociographie fine des réactions suscitées dans la société française par les attentats.