Beaux livres
Titre : "Burons - Cantal, Cézallier & Aubrac"
Auteur : Collectif
ISBN : 978-2-918581-24-6
Éditeur : Quelque part sur terre...
Photos : Philippe Soissons, Félix Gilbert
Rédaction : Anne-Line Brosse, Denis Couderc, Christophe Grand
Illustrations : Marie Deschamps
Conception et réalisation : Laurence Adnet
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en Octobre 2021
Nombre de pages : 352
Façonnage : format 28 x 24 cm à l'italienne, couverture cartonnée rigide 3 mm, Habillage en pleine toile contrecollée et rembordée sur carton 30/10, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, intérieur 22 cahiers de 16 pages cousues, dos droit, tranchefile tête et pied
Impression :
- Couverture : quadri recto/verso
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur toile Cialux blanche 140 g, pelliculage grain de pierre
- Gardes rapportées : Sirio Color 170 g
- Intérieur : imprimé sur Magno Satin 170 g
Burons – Cantal, Cézallier et Aubrac, une édition Quelque part sur terre…
Burons – Cantal, Cézallier et Aubrac est un livre somme édité par Quelque part sur terre... sur ces bâtiments en pierre utilisés traditionnellement pour la fabrication du fromage pendant l’estive. Superbement illustré par les photographies de Pierre Soissons et Félix Gilbert et les illustrations de Marie Deschamps, l’ouvrage décrit l’histoire et la pratique des burons et de ses usagers, les buronniers, dans les régions du Cantal, du Cézallier (à cheval entre le Cantal et le Puy-de-Dôme) et de l’Aubrac (entre Aveyron et Lozère). Le beau livre est une reliure cartonnée au format à l’italienne de 352 pages. La couverture est habillée d’une toile blanche Cialux, imprimée en offset HR-UV et pelliculée grain de pierre. L’intérieur est imprimé en quadrichromie, toujours en offset HR-UV trame fine 240, sur papier Magno satin.
Une vie difficile loin des clichés d’une longue vie bucolique d’un été en montagne où les cochons étaient aussi bien logés que les hommes. Traire et encore traire par tous les temps. Faire et encore faire du fromage de quarante kilos. Les burons recèlent toujours quelque chose d’exceptionnel. Perchés, isolés, avec vue imprenable ou modestes, entourés d’arbres. Puzzle de pierres.
J’ai souvent trouvé plus d’émotion à photographier des ruines abandonnées, effondrées, chancelantes et cependant, on y trouve encore des traces de buronniers : sur la pierre, la porte ou un objet délaissé…
Je n’ai pas pu tous aller les voir et c’est bien dommage car chaque estive m’apporte toujours un émoi.
Pierre Soissons, extrait du livre