Beaux livres
Titre : "Annulé"
Auteur : Parade Studio
ISBN : 978-2-9576396-0-1
Préface : Laurent Garnier
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en janvier 2021
Autoédition
Nombre de pages : 296
Façonnage : format 14,8 x 21 cm à la française, habillage de couverture rembordé sur carton 24/10, intérieur 18 cahiers de 16 pages + 1 cahier de 8 pages, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile tête et pied
Impression :
- Couverture : quadri recto, pelliculage Soft Touch, vernis UV brillant sélectif recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur couché moderne demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : Sirio Color Dark Blue 140 g
- Intérieur : imprimé sur Magno Satin 135 g
Annulé, par le Parade Studio
Annulé, Parade Studio recense toutes les affiches réalisées pour des évènements musicaux annulés à cause de la pandémie du Covid. Plus de 500 affiches sont ainsi présentées sur les 296 pages du beau livre, classées par mois, et avec l’auteur notifié en bas à droite, du Mois de la Zouz de 824 heures à Paris (mars 2020) à Nos Rêves Font du Bruit, au théâtre le Quai à Troyes (28 novembre 2020). L’ouvrage est préfacé par une lettre ouverte écrite par le célèbre DJ Laurent Garnier à la Ministre de la Culture. L’ouvrage est une reliure cartonnée au format à la française, avec une couverture recouverte de tampons annulés de toutes le couleurs mise en valeur par le pelliculage Soft Touch et le vernis UV brillant sélectif. Les cahiers intérieurs sur papier Magno Satin 135 g/m² sont imprimés en offset HR-UV, trame fine, en quadrichromie.
Chère madame la ministre de la culture,
c’est étrange, mais à la fin de votre discours le 22 octobre dernier sur France 2, j’ai eu la fâcheuse impression de ne pas avoir été concerné par vos annonces.
N’étant pas non plus un grand expert du langage politique, j’ai après votre intervention, demandé naïvement à ma femme si elle pensait que « le monde de la nuit » pouvait être inclus dans ce que vous avez appelé « le secteur du spectacle vivant ».
Après tout, quand je suis sur scène, derrière des platines, tel un comédien, un musicien ou un danseur, j’ai l’impression de livrer, moi aussi des prestations vivantes. Mais le moue dubitative que j’ai récoltée en guise de réponse n’a pas vraiment apaisé mes craintes. Alors, pour en avoir le cœur net, j’ai dans la foulée appelé un ami (du métier) pour lui poser cette simple question :
«Rassure-moi V, quand notre ministre parle du secteur du spectacle vivant, elle parle bien de nous aussi quand même ? ? ».Laurent Garnier, début de la lettre ouverte