Beaux livres
Titre : "A07 A17 Charlotte Charbonnel"
Auteurs : Léa Bismuth, Sally Bonn, Juliette Cortes, Thierry Davila, Marianne Derrien, Nathalie Desmet, Alexandra Fau, Alice Morgaine, Michèle Moutashar, Camille Paulhan, Leïla Simon, Catherine Strasser, Giulia Turati
ISBN : 978-2-9563550-0-7
Éditeur : Backslash éditions
Coordination éditoriale: Nathalie Desmet et Charlotte Charbonnel
Conception graphique : Hadrien Lopez
Traductions : Philippa Bowe, Simon Pleasance & Fronza Woods
Typographie : Favorit regula, Noé text book
Sérigraphie : Atelier Dupont, Paris
Nombre de pages : 224
Façonnage : format 19,5 cm x 29 cm à la française, plat de couverture sérigraphié une couleur, gardes vierges 2 x 4 pages, intérieur en 28 cahiers de 8 pages, reliure à la bodonienne avec couture apparente, fil teinté métal
Impression :
- Plats de couverture : sérigraphie 1 couleur recto (Atelier Dupont)
- Intérieur : quadri pour 11 cahiers de 8 pages, noir + 1 couleur PMS (8005C) pour 11 cahiers de 8 pages, noir pour 6 cahiers de 8 pages + trame 240
Types de papiers utilisés :
- Plats de couverture : imprimés sur Curious Cosmic Moon 360 g
- Gardes rapportées : Magno Matt 150 g
- Intérieur : imprimé sur Magno Volume 135 g
Site de l'éditeur: http://www.backslashgallery.com/
A07 A17 Charlotte Charbonnel
A07 A17 est la première monographie consacrée à l’artiste contemporaine Charlotte Charbonnel, publiée par Backslash éditions à l’occasion d’une exposition à la Galerie Backslash, Paris 03, en mars 2018, avec le soutien du CNAP – Centre National des Arts Plastiques (aide aux galeries/publication) et de la maison Hermès. L’ouvrage bilingue français / anglais de 224 pages réunit dix années de recherches de l’artiste et les textes de 12 auteurs. Il se présente sous la forme de 11 cahiers internes reliés à la bodonienne avec couture apparente, chacun proposant une vision large d’une œuvre ou d’une série emblématique de l’artiste.
Les analogies que Charlotte Charbonnel cherche entre les choses, les correspondances qu’elle effectue entre les éléments, l’écart qu’elle construit entre ce que l’on croit percevoir et ce que l’on perçoit réellement, contribuent ainsi à la restauration d’une unité première. Elle ouvre la voie à un pan profond de la pensée où les métamorphoses de la matière qu’elle donne à voir ont un pouvoir transformateur universel. Gaston Bachelard disait que l’imagination plutôt que d’être la faculté de former des images était la faculté de déformer les images fournies par la perception. L’artiste semble adopter le même programme. Les images qu’elle donne au spectateur renvoient à une collection d’autres représentations, créant ainsi un terreau très fertile à l’imaginaire. Charlotte Charbonnel en tissant les liens invisibles de la matière se tient alors au seuil même du sacré.
Nathalie Desmet, critique d’art et commissaire d’exposition, extrait du texte d’introduction « Mécanique cosmique »