L’homme – l’ombre & la bête – Le combat spirituel

Avec L’homme, l’ombre & la bête, le père Jean-Dominique, sous son nom de photographe « El Padre », aborde le sujet du combat spirituel en confrontant deux sujets apparemment très éloignés l’un de l’autre : la tauromachie et l’architecture sacrée. La tauromachie avec des photos prises aux arènes d’Alès, d’Arles, de Nîmes et des Saintes-Maries-de-la-Mer ; et l’architecture sacrée avec des photos prises au Mont-Saint-Michel, sauf une dernière prise dans la basilique Sainte Marie-Madeleine de Vézelay au solstice d’hiver.

Il est toujours délicat pour un photographe de parler de l’œuvre d’un autre photographe… sauf quand sa démarche, sa maitrise technique, son sens et son esthétique s’imposent avec évidence. C’est le cas pour le travail d’El Padre, dont la double approche de « sujets » apparemment très éloignés l’un de l’autre – la tauromachie et l’abbaye du Mont Saint-Michel – s’opposent et s’unissent spontanément dans une réflexion qui dépasse la philosophie au bénéfice d’une spiritualité sous-jacente. Car de « sujets » il est bien question : le torero, la bête, l’espace, la pierre sont tous « êtres vivants » qui, dans l’entrelacs de leurs mouvements, dessinent chacun à la manière les contours d’un équilibre précaire qui confine à la grâce…
– Hugues Vassal, extrait de la préface

Né en 1963, Jean-Dominique « El Padre », prêtre et religieux par vocation, photographe par émerveillement, s’intéresse à la photographie depuis une vingtaine d’années. Son parcours l’a porté à photographier de nombreuses œuvres d’art comme expression de la pensée humaine. Puis c’est un regard naturaliste qui l’amènera à la macrophotographie ainsi qu’à l’animalier… par émerveillement. Aujourd’hui c’est sur le cheminement des hommes qu’il veut porter son regard. Il signe ses photos sous le nom de : EL PADRE.