Beaux livres
Titre : "La compagnie des vaches"
Auteur : Elsa Dauphin
ISBN : 979-10-93872-04-9
Éditeur : Les éditions du Larzac - L'herbe sous le pied
Peintures : Michel Julliard
Préface : Fabrice Nicolino
Édition et direction de collection : Corinne Soustiel
Graphisme et maquette : Nicolas Claveau
Relecture et corrections : Patrick Herman, Édith Wolf, Morgane Blanc
Photographie des œuvres de Michel Julliard : Maurice Subervie
Polices typographiques libres : Charis SIL et Archivo Black
Nombre de pages : 172
Façonnage : format 14 x 21 cm à la française, couverture 4 pages + 2 rabats de 7 cm, dos carré cousu collé
Impression :
- Couverture : quadri recto + pelliculage mat recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Amber Graphics 300 g
- Intérieur : imprimé sur Amber Graphics 100 g
La compagnie des vaches
Avec La compagnie des vaches, Elsa Dauphin inaugure la collection Dialogue des éditions du Larzac dédiée aux romans visuels créés afin de « décoloniser l’imaginaire ». Ce beau livre à couverture souple, illustré par les peintures de Michel Julliard et préfacé par Fabrice Nicolino, est un hommage à la dissidence et au pas de côté. Les éditions du Larzac est un collectif d’auteurs et d’artistes, département éditorial de l’association l’Herbe sous le pied.
Isabele Prieur est une ST : une Sans Travail. Elle est considérée par les lois de la rentabilité comme inutile, voire nocive. Il convient donc de la surveiller et de la rééduquer. La toute puissante AGT, Agence Gouvernementale du Travail, qui régit les existences dans un futur peu différent de notre présent, décide de l’exiler à la campagne où elle découvre qu’elle doit garder un troupeau de vaches. Là, le coupe de téléphone quotidien de sa référente de l’AGT, la Loupiaque, lui rappelle constamment qu’elle est sous surveillance et qu’elle doit cet assujettissement à ses insuffisances.
-Extrait du quatrième de couverture
Elsa Dauphin vit dans le sud de l’Aveyron où elle écrit, lit, anime des ateliers d’écriture et, surtout, regarde les oiseaux. Son premier roman, « L’accident« , est paru aux éditions L’Harmattan. Par son goût de la narration et son style simple, incisif, elle donne chair aux idées liées à son implication sociale et écologiste. La pulpe de son roman-fruit est ferme, sucrée, amère.
Michel Julliard est peintre de belles lettres et poète pictural. Acteur central de l’art postal, se définissant comme « artiste aborigène d’Europe », il inscrit figures et symboles dans un univers pictural proche de la culture populaire et de la BD. Sa lecture de « La compagnie des vaches » lui a inspiré une vingtaine de toiles, certaines de grand format.
Fabrice Nicolino, journaliste écologiste incontournable, vient de publier « Ce qui compte vraiment » aux éditions Les Liens qui Libèrent. Son ouvrage « Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde » fut l’un des livres de référence de Elsa Dauphin pour l’écriture de La compagnie des vaches.