Chroniques d’une commune occitane 1960-1985

En tirant de l’ombre quelques dizaines de photographies et une monographie consacrée à une commune de Dordogne, ce livre sauve par la même occasion de l’oubli tout un pan de la vie paysanne photographiée sous tous les angles pendant près de trente ans. Pierre Soulillou (1918-2003) en est l’auteur – à son corps défendant si l’on peut dire.

Descriptif : en tirant de l’ombre quelques dizaines de photographies et une monographie consacrée à une commune de Dordogne, ce livre sauve par la même occasion de l’oubli tout un pan de la vie paysanne photographiée sous tous les angles pendant près de trente ans. Pierre Soulillou (1918-2003) en est l’auteur – à son corps défendant si l’on peut dire. En effet, même s’il a pris ces photographies et écrit la monographie, il n’a jamais conçu ce livre auquel il a peut-être rêvé lorsque, quelques années avant sa mort, il passait ses journées à ranger ses photographies, conscient du témoignage irremplaçable qu’elles représentent. Chroniques d’une commune occitane est à la fois un hommage à une vie paysanne disparue au tournant du siècle dernier, et le mémorial de quelqu’un qui a voué sa vie à faire vivre la terre qu’il aimait.

Chroniques d’une commune occitane 1960-1985 est né d’une double rencontre entre la monographie écrite par Pierre Soulillou au début des années 60, et qui a pour sujet la commune de Florimont-Gaumiers où se trouve le village de Moncalou, et la redécouverte et la prise de conscience de l’extraordinaire fond photographique constitué par Pierre Soulillou en l’espace de trente ans, avec pour sujet central le monde paysan et son environnement naturel.

Ce beau livre est le fruit d’une aventure collective commencée il y a quelques années avec la création d’une association dédiée à la sauvegarde du fonds photographique Pierre Soulillou. Ce qui n’était qu’une marotte d’une ou deux personnes s’est mué en une dynamique assez forte pour susciter l’intérêt de plusieurs communes, d’un Conseil Général, d’artistes venus en résidence, et d’un mécène ! Il a vu le jour grâce au travail accompli par Joël Arpaillange lors de la résidence qu’il a effectué pendant deux ans pour élaborer, avec l’aide de son épouse Mireille, la pré-maquette d’un projet d’ouvrage.