Livres
Titre : "Manivelles et Valets"
Auteur : Jean-Loup Trassard
ISBN : 978-2-86853-669-3
Éditeur : Le temps qu'il fait
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en mars 2021
Nombre de pages : 72
Façonnage : format 16,60 x 23,50 cm, couverture à 2 rabats de 12 cm, rainage et pliage des rabats, dos carré cousu
Impression :
- Couverture : bichromie + cyan et jaune, pelliculage mat anti-rayure recto
- Intérieur : bichromie (teintes identiques à la couverture) recto verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Arctic Volume Ivory FSC 250 g
- Intérieur : imprimé sur Arctic Volume Ivory FSC 150 g
Site de l'éditeur: http://www.letempsquilfait.com/
Manivelles et Valets de Jean-Loup Trassard
Manivelles et valets est le nouveau livre de l’écrivain et photographe Jean-Loup Trassard, publié aux éditions Le temps qu’il fait dans la collection Textes & photographies. C’est le quinzième ouvrage de l’auteur né en 1933 dans cette collection depuis « Inventaire des outils à main dans une ferme » – Jean-Loup Trassard a publié chez Gallimard et chez Le temps qu’il fait une cinquantaine de livres. Manivelles et valets recense dans une première partie les instruments et ustensiles « à manivelle » trouvés dans la ferme où il est né, puis décrit dans la seconde la vie de subordination des valets agricoles, domestiques de la ferme. Le livre est une reliure souple, dos carré cousu, au format à la française. L’impression est réalisée en offset HR-UV, trame fine 240, en bichromie + cyan et jaune sur papier Arctic Volume Ivory 250 g/m² d’Arctic Paper pour la couverture 4 pages à rabats, et en bichromie aux teintes identiques à la couverture pour l’intérieur, sur le même papier au grammage de 150 g/m².
Après des siècles sans beaucoup de changements, la seconde moitié du XX° siècle a créé dans la campagne nombre de ruptures successives, l’une d’elles et non des moindres fut la disparition des domestiques agricoles.
Jusqu’aux années 1950, dans presque toutes les fermes il y avait un valet et même dans les fermes plus conséquentes un premier valet qui menait l’attelée, autour duquel travaillait un aide, plus jeune ou alors trop vieux pour tenir les chevaux, parfois aussi une servante secondait la fermière, s’occupait des cochons, remuait des seilles de tôle, lavait au ruisseau ou tournait la baratte, elle devait accepter d’être, journée au long, envoyée d’un tâche à l’autre. La condition des commis restait dans ses habitudes même si l’on n’en parlait pas, les règles qui existaient en pratique n’étaient pas ou guère exprimées. Quand l’homme ou la femme parlaient du valet de leur ferme, ils disaient « le gars chez nous », pas de prénom.Extrait du livre, pages 42-43