Beaux livres
Titre : "Vers la lumière - Visions du Conservatoire de Paris"
Auteurs : Christian de Portzamparc et Ferrante Ferranti / Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
ISBN : 978-2-491071-04-2
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en janvier 2021
Éditeur : Les éditions du Conservatoire
Textes : Bruno Mantonvani, Anne Roubert, Christian de Portzamparc, Ferrante Ferranti, Émilie Delorme
Coordination éditoriale : Anne Roubet
Communication : Alexandre Pansard-Ricordeau
Conception graphique : Anna Fernandez & Vincent Poinsot
Communication : Alexandre Pansard-Ricordeau
Nombre de pages : 272
Façonnage : format 20 x 24 cm à la française, couverture 4 pages + 2 rabats de 17 cm dépassants, intérieur 64 pages (7 cahiers de 8 pages + 2 cahiers de 4 pages à encarter sur des 8 pages pour faire des cahiers de 12 pages) + 16 pages (2 cahiers de 9 pages) + 192 pages (10 cahiers de 16 pages + 1 cahiers de 8 pages), 5 images photos couleurs "à jeter" dans la brochure, découpe-rainage sur la couverture pour découpe de 4 fenêtres, pliage main des rabats de couverture avec décorticage des 4 fenêtres, dos carré cousu collé
Impression :
- Couverture : quadri recto/verso, pelliculage grain pierre recto
- Intérieur 64 pages : trichromie (2 noir + 1 PMS gris) recto/verso
- Intérieur 16 pages : quadri recto/verso
- Intérieur 192 pages : quadri recto/verso
- 5 Images photo couleur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Symbol Tatami White blanc 250 g
- Intérieur 64 pages et 16 pages : imprimées sur Arena White Rough blanc (main 1.35) 140 g
- Intérieur 192 pages et 5 Images photo couleur : imprimé sur Symbol Tatami White blanc (main 1.27) 135 g
Site de Christian de Portzamparc: https://www.christiandeportzamparc.com/fr/
Site de Ferrante Ferranti: http://ferranteferranti.com/
Vers la lumière – Visions du Conservatoire de Paris
En 1990, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris quittait la rue de Madrid pour s’installer au Parc de la Villette. Les éditions du Conservatoire publient, à l’occasion de ce trentième anniversaire, Vers la lumière – Visions du conservatoire, et nous invitent à découvrir le chef d’œuvre architectural de Chistian de Portzamparc à travers le regard du photographe Ferrante Ferranti. Ce dernier, architecte de formation, est le photographe officiel du Conservatoire depuis 2011. L’ouvrage contient, en plus des photographies de Ferrante Ferranti, un long entretien entre les deux hommes, démarre avec une introduction du compositeur et chef d’orchestre Bruno Mantovani et se termine par un texte d’Émilie Delorme, présidente du Conservatoire.
Le beau livre est une reliure souple au format à la française, dos carré collé, avec une couverture 4 pages à rabats dépassants pelliculée grain pierre. Quatre fenêtre découpées sur la première de couverture ouvrent sur une photo couleur au verso du premier rabat. L’intérieur est composé de plusieurs cahiers imprimés offset HR-UV, trame fine, en quadrichromie ou en trichromie pour 64 pages sur deux papiers : Arena White Rough blanc 140 g/m2 et Symbol Tatami White blanc 135 g/m², tous les deux de Fedrigoni – la couverture est elle imprimée recto/verso en quadrichromie sur Symbol Tatami White 250 g/m². Cinq images photo couleurs au format 7,5 x 10,5 cm, imprimées en quadri sur Symbol Tatami White 135 g/m², sont jetées dans le livre.
La musicalité de l’architecture de Christian de Portzamparc apparaît comme une évidence à qui étudie ou travaille au Conservatoire de Paris. L’architecte a beaucoup construit pour la musique, mais aussi pour la danse, et l’on perçoit également, en parcourant le bâtiment du Conservatoire, une énergie qui relève d’une conscience chorégraphique. Par cette double affinité si sensible avec ces deux arts, le Conservatoire de Paris est, aux yeux même de Christian de Portzamparc, emblématique de son œuvre et de sa pensée d’architecte. Avant l’entretien qui va suivre, il s’était déjà beaucoup exprimé sur son travail, et notamment sur le lien entre musique et architecture, et ne souhaitait pas y revenir. On retrouvera ici une synthèse de ses propos déjà publiés sur cette question, et de ce qu’ils révèlent de sa démarche d’un point de vue plus général.
Anne Roubet, « L’architecture, art du temps et du mouvement – Construire pour la musique et la danse selon Christian de Portzamparc », extrait, page 13