Catalogues expos
Titre : "Double Jeu"
Auteurs : Bernard Cadène - Philippe Gauberti
Éditeur : Le Grand Presbytère, Centre d'Art Contemporain de Martres-Tolosane
Commissaires d'exposition : Séverine Tonello & Sandrine Schiavon, responsable et animatrice de « Le Grand Presbytère », Carol Becker & Frédérique Favro, directrices de l'agence Be-You Paris, chargées de la représentation de Bernard Cadène et de Philippe Gauberti
Création et réalisation artistique des supports de communication : Bernard Cadène et Studio de Poche
Auteurs des textes du catalogue : Carol Becker Lacave & Séverine Tonello
Avant-Propos : Carole Delga, ancienne ministre, présidente de la région Occitanie, Loïc Gojard, maire de Martres-Tolosane
Photographies : Marie Hyvernaud (portrait des artistes), Pierre Monié, Paul Cochet, Claude Marty
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en juin 2020
Nombre de pages : 52
Façonnage : format 21,5 x 26,5 cm à la française, couverture 2 volets, cahiers de 8 et 4 pages cousues, reliure dos carré cousu, fil blanc
Impression :
- Couverture : quadri recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur couché moderne demi-mat 300 g + pelliculage mat anti-rayures recto + vernis U.V sélectif brillant recto
- Intérieur : imprimé sur couché moderne demi-mat 200 g
Site de Philippe Gauberti: https://www.philippegauberti.com/accueil
Site Agence BeYou Paris: https://www.be-u.paris/
Double Jeu – Bernard Cadène – Philippe Gauberti
Catalogue de l’exposition Bernard Cadène – Philippe Gauberti – Double Jeu qui a lieu du 28 juin au 29 décembre 2020 au Grand Presbytère, Centre d’Art Contemporain de Martres-Tolosane en Haute-Garonne. Le peintre toulousain Bernard Cadène et le sculpteur tarbais Philippe Gauberti, tous les deux représentés par l’agence BeYou Paris, proposent un dialogue artistique original autour des thèmes de la liberté, du triomphe de la couleur, de l’art & de l’illusion et de l’ordre dans le chaos. Loïc Gojard, maire de Martres-Tolosane, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ont chacun rédigé un avant-propos au catalogue. L’ouvrage de 52 pages au format à la française, reliure souple dos carré cousu fil blanc, est imprimé sur papier couché moderne demi-mat en quadrichromie, en offset HR-UV. La couverture a suivie une double finition : pelliculage mat anti-rayures et vernis U.V sélectif brillant.
Double jeu, c’est la proposition originale qui n’est pas sans faire écho à la question de l’optique de l’échange, du dialogue. Ancrée dans l’actualité, c’est se construire par rapport à un territoire, un territoire artistique.
C’est mettre en espace des éléments d’un terrain commun où les individualités artistiques de Cadène et Gauberti se déploient ensemble au regard des autres. C’est encore disposer d’uns sphère individuelle pour y unir des unités de jeux qui dissimulent des interrogations plus profondes quant à l’identité des artistes.
C’est enfin, la mise en exergue de l’ambiguïté des sens qui provient des sous-entendus et qui invite à se focaliser sur l’oeuvre. Le Grand Presbytère dispose de vastes et agréables espaces pour cette représentation.
Extrait du texte « Double jeu, double sens », page 5
Il aura fallu 61 ans de carrière artistique internationale et 138 expositions personnelles dans le monde pour que le peintre coloriste du Sud-Ouest révèle son Double Jeu.
Bernard Cadène, l’homme qui fait swinguer les couleurs n’a pourtant jamais rien caché. Toute sa vie a été partagée entre deux grandes passions : la peinture et la musique. L’artiste, fils de musicien, ne choisira jamais. Il fait 10 ans de violon avant de s’attaquer à la contrebasse.
« J’ai deux modèles, Miles Davis pour la musique, Picasso pour la peinture »
Extrait de « Deux hommes, deux artistes – Bernard Cadène : « je » des mille et une couleurs, page 7
Sculpteur du métal, plasticien des matières réfléchissantes et des couleurs intenses, ses œuvres sont un « jeu de réflexions » questionnant le spectateur sur sa complexité d’être humain. En d’autres termes, elles l’amènent à cheminer sur son double « je ».
Prédestiné à une carrière artistique dès le plus jeune âge, un évènement marquant va pourtant changer la direction de sa trajectoire. Gauberti ne rejoint pas l’école d’art qui lui tend la main. Il lui préfère l’aventure de la vie qui le mènera à une carrière dans les affaires.
En 1999, quand la passion de l’art le rattrape, il entreprend alors des études de design de l’objet. Font alors suite quatre années d’une formation intensive de sculpture sur métal : chaudronnerie, polissage, fonderie et travail des métaux à froid lui confèrent le savoir-faire artisanal nécessaire à l’expression de sa créativité artistique. L’inox poli jusqu’à devenir miroir s’impose alors à lui comme une évidence.
Extrait de « Deux hommes, deux artistes – Philippe Gauberti : la dualité du « je »