Beaux livres
Titre : "Carnets d'agnès - Chrysalide"
Auteur : Agnès Goyet
ISBN : 978-2-9572324-0-6
Auto-édition
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en juin 2020
Nombre de pages : 76
Façonnage : format 15 x 21 cm à la française, couverture 4 pages, intérieur 8 cahiers de 8 pages + 1 cahier de 12 pages, dos carré cousus collé
Impression numérique :
- Couverture : quadri recto + pelliculage satin recto
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Arena White Rough 300 g
- Intérieur : imprimé sur Arena White Rough 120 g
Carnets d’agnès, Chrysalide
Carnets d’agnès – Chrysalide, c’est le journal en couleurs d’une parisienne confinée, Agnès Goyet, urbansketcher et carnettiste passionnée. Un exercice dicté par les évènements : dessiner chaque jour, le mettre en couleur, profiter de cette parenthèse imposée pour chercher le beau en toute chose, en attendant des jours meilleurs, avec juste un stylo plume et de l’aquarelle. Des choses simples se sont mises en place, d’autres plus extraordinaires sont arrivées. Une étape de construction, de surprises, de créativité, de métamorphose. Le carnet de 76 pages est entièrement imprimé en numérique en quadrichromie sur papier Arena White Rough de Fedrigoni, en grammage de 300 g/m² pour la couverture et de 120 g/m² pour l’intérieur. L’ouvrage au format à la française est relié dos carré collé, couverture pelliculée satin.
La pandémie du Coronavirus a contrait la planète entière à se replier dans son cocon. Elle a obligé chacun à se réinventer, pour que la vie d’après ne soit plus comme avant. Une mappemonde comme symbole de ce voyage intérieur à l’écoute du monde. Après la chrysalide, une nouvelle ère s’est ouverte, faisons d’elle une belle envolée.
Agnès propose soixante-quinze dessins et textes sensibles et positifs, comme une bulle d’oxygène, sa porte de sortie sans autorisation écrite. Un quotidien confiné, entre espoirs, envies, rêves, découvertes, surprises et émotions.
Quatrième de couverture
Pendant ces deux mois hors du temps, j’ai appris à travailler chez moi et accepté le chômage partiel. J’ai jardiné, écouté les informations mais pas trop, nettoyé la maison, lu, cousu, câliné, pâtissé, couru une fois, bougé pas assez, retrouvé ceux que j’aime virtuellement, rencontré mes voisins, joué du ukulélé, découvert l’existence du pangolin, me suis enrichie de nouveaux mots : quatorzaine, chloroquine, déconfinement, cluster… J’ai dormi parfois beaucoup et réalisé que le meilleur anticernes est le sommeil, j’ai retenu ma respiration pour mes proches, sauvé un chaton affamé qui se refait une santé dans une famille d’accueil, ne suis sortie que pour l’essentiel.
Surtout, je me suis plongée dans le dessin. J’ai imaginé ce livre et même préparé une maquette pour le projet suivant. Dessiner chaque jour a été ma porte de sortie (une expression qui prend ici tout son sens), ma bulle d’oxygène, mon évasion. Réencré deux fois et fendu, mon Platinum a tenu le coup. Cette passion a valu à deux de mes dessins d’apparaître dans un article de Libération et surtout donné corps à un très beau reportage réalisé par l’agence Reuters.
Agnès Goyet, extrait de l’épilogue