Beaux livres
Titre : "Requiem pour pianos"
Auteur : Romain Thiery
ISBN : 979-10-699-2889-3
Photographies : Romain Thiery
Textes : Nicholas Blonde, Jean-Luc Pouts, Romain Thiery
Auto-édition
Nombre de pages : 96
Façonnage : format 21 x 29,7 cm à la française, habillage de couverture rembordé sur carton 24/10, marquage à chaud sur plat I, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, intérieur 64 pages imprimées en quadri + 32 pages imprimées en noir, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile tête et pied
Impression :
- Couverture : noir recto + marquage or à chaud sur plat I
- Intérieur 64 pages : quadri recto/verso + trame 240
- Intérieur 32 pages : noir recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur Tintoretto Ceylon Ginepro Bleu 140 g
- Gardes rapportées : Offset blanc 170 g
- Intérieur 64 pages : imprimé sur Symbol Tatami White 170 g
- Intérieur 32 pages : imprimé sur Conqueror Wove crème 160 g
Requiem pour pianos
Depuis 10 ans, le photographe et pianiste classique Romain Thiery allie ses deux passions en photographiant des pianos dans des lieux abandonnés. Spécialiste de l’exploration urbaine (urbex), l’artiste s’est déplacé dans plusieurs pays dont la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, l’Allemagne, la Pologne, la république Tchèque, l’Ukraine, la Bulgarie et la Roumanie pour dénicher ces pianos dans des bâtiments patrimoniaux. Le piano est pour lui « profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture », expliquant ainsi la nostalgie et l’émotion de ses clichés.
Le titre « Requiem pour pianos » et l’auteur sont marqués or à chaud sur la première de couverture bleue sur papier feutré Tintoretto Ceylon Ginepro de Fedrigoni. L’intérieur du beau livre est composé de 64 pages de photographies imprimées en quadrichromie sur papier Symbol Tatami White, toujours de Fedrigoni, et d’un livret de 32 pages contenant conversation et partition originale de l’auteur, imprimé sur papier de création Conqueror Wove de couleur crème d’Arjowiggins.
Romain Thiery nous livre habituellement des images où l’esthétique joue avec le chaos ; pour mieux semer le trouble. Et voila qu’il y introduit cet élément rassurant par son élégance naturelle. Ne faut-il dire que les instruments de musique jouissent dans notre âme d’une beauté sacralisée, à tel point que, même soumis à l’usure du temps, ils n’en demeurent pas moins attachants, dignes d’un respect sans faille.
Dans un désordre posant à lui seul mille questions, s’érige donc un piano qui, même couvert de son épaisse poussière, n’en finit pas d’imposer sa noblesse. Et à la technique du photographe de nous jeter à la figure cette arrogante beauté qui bientôt relègue tout le reste au second plan.
Mots de Jean-Luc Pouts, extrait du livre
Qui es-tu ?
Mon nom est Romain Thiery, un photographe et pianiste de 30 ans. Né dans le Périgord, une région très riche pour son histoire et ses lieux patrimoniaux. C’est là que tout a commencé pour moi en 2009. Je suis quelqu’un de passionné, et heureux de pouvoir faire se rencontrer mes deux mondes artistiques : la photographie de lieux abandonnés et le piano. Aujourd’hui, je vis et travaille près de montpellier.
Romain Thiery, Conversation, extrait du livre ; interview réalisé par CQP Gallery (Suède).